"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À Bordeaux, les années 1944 1947 marquent un tournant important dans lhistoire : Vichy cest fini, la République est de retour, la machine politique et administrative se remet en route, les guerres coloniales se profilentLes nouvelles autorités sinstallent, complémentaires et concurrentes. Pendant des mois, tout est violent, la joie comme la haine. Il faut désigner les conseils municipaux, arrêter les collaborateurs, lancer lépuration, mais dans lordre. La vieille opposition entre France libre et France résistante est vivante et vivace. À sept reprises en trois ans, les Français votent et se déplacent massivement. Avec une singularité : les femmes sont devenues électrices, et éligibles. Mais en ces années daprès-guerre, Bordeaux, comme le reste de la France, a faim. Fin 1947 un « rideau de fer » sabat sur lEurope. Des grèves « insurrectionnelles » se déclenchent. Et en novembre 1947, la rupture avec les communistes est fatale au maire Fernand Audeguil. Un jeune général ambitieux, résistant, proche de De Gaulle sinstalle à lhôtel de ville, même si lancien maire, Adrien Marquet, ministre de Vichy, continue à peser.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !