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Bon à tirer est un quartet de personnages funestes, auquel se joint, au dernier acte du drame, un ange de la mort, incarné dans le corps juvénile d'un auto-stoppeur italien.
Personnage qui n'est pas sans rappeler celui, mystérieux et d'une étrange beauté, qui s'immisce dans une riche famille milanaise et entretient des rapports sexuels avec chaque membre de la famille, changeant radicalement la vie de chacun, dans Théorème de Pasolini. Bon à tirer n'est ni un polar ni un roman noir selon la définition classique du genre. Le ressort dramatique de Bon à tirer délaisse le récit rationnel et organisé d'une enquête policière au profit de l'élégance du style et d'une minutieuse et virtuose investigation psychologique des personnages.
Les circonstances du crime se dévoilent à travers les tensions et les rapports de force sentimentaux entre les protagonistes. La description implacable de la cruauté des rapports interpersonnels et sociaux dans les hautes sphères du pouvoir a rarement atteint ce degré de maestria. La mise à nu de l'hypocrisie et du cynisme de la bonne société annonce par son attachement à un formalisme timoré et trompeur, l'arrivée de la tyrannie du « politiquement correct ».
Lorsqu'un coup de feu retentit dans une luxueuse villa du Cap Ferrat, l'écran de la bienséance se brise.
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