Alors qu'elle fait des photos pour un reportage sur le quartier chinois du 13ème, Diane Harpman, une jeune pigiste au passé douloureux, se retrouve en plein milieu d'une fusillade sanglante.
Menant alors l'enquête avec Elsa, une journaliste du Parisien, Diane ne croit pas à la thèse officielle qui penche vers un règlement de compte entre triades chinoises. Sur la piste des " roses bleues ", elle découvre les liens d'une des victimes avec l'armée et une société spécialisée en bio-génétique végétale qui mettrait au point de mystérieux brevets. Quand leur article paraît, des témoins disparaissent. D'autres mentent ou manipulent. Diane poursuit son enquête en dépit des menaces. Services secrets français, américains, pris en flagrant délit d'espionnage industriel, coulisse du pouvoir, mafia chinoise et barbouzes russes, plus tout s'emmêle, plus elle démêle, quitte à braver la mort avec une détermination rageuse.
Bombyx est ce que nous pourrions appeler un bon polar.
Le rythme est soutenu, l’intrigue recherchée, peut-être trop pour certains. Le milieu de l’espionnage industriel reste obscur et complexe pour celui qui ne s’y est jamais réellement intéressé.
Cependant, grâce à son enquêtrice, Anne Rambach parvient à nous donner envie d’y regarder de plus près, même si nous poursuivons plus par sympathie pour Diane.
Petit plus pour une parisienne telle que moi, Paris comme théâtre de cette affaire. Car en y réfléchissant, ce n’est pas si souvent que notre capitale est au cœur d’une enquête policière.
C’est agréable à lire, nous nous prenons au jeu et avons envie de découvrir le fin mot de l’histoire. Et même si ce n’est pas le polar de l’année, rien que d’avoir le désir de connaître le dénouement est le signe qu’il mérite d’être lu.
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