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Norvège, 2017. Depuis son plus jeune âge, Signe a fait passer l'écologie avant tout. Ainsi a-t-elle préféré renoncer à Magnus, dont elle ne partageait pas les idées. Aujourd'hui, elle vit sur un bateau amarré dans un fjord, au plus près de l'eau. Et c'est pour sauver l'eau qu'elle décide à soixante-sept ans d'entreprendre un dernier périple en mer, lorsqu'elle apprend qu'une opération commerciale, autorisée jadis par Magnus, menace son glacier natal. L'heure est venue pour Signe d'affronter son grand amour perdu. Pour cela, elle doit prendre la direction du sud de la France...
France, 2041. La guerre de l'eau bat son plein. Avec Lou, sa fille aînée, David a fui les Pyrénées ravagées par la sécheresse pour retrouver sa femme et leur bébé, dont il a été séparé. Mais les réfugiés climatiques sont bloqués à la frontière, et les ressources commencent à manquer. Un jour, à des kilomètres de la côte, David et Lou trouvent un voilier au beau milieu d'un champ desséché : le bateau de Signe...
Une intrigue sophistiquée et palpitante, au service d'une fable dystopique plus nécessaire que jamais.
J'avais déjà adoré son premier roman et celui ci m'a embarqué dès le départ. L'auteur est une visionnaire doublée d'une convertie à l'écologie.
Les histoires des héros nous plongent dans le futur et nous fait réfléchir sur le rôle essentiel de l'eau.
A lire pour apprécier chaque jours de tourner le robinet où coule l'eau
J'ai lu la terrible histoire de Signe, David et Lou pendant cette horrible semaine de canicule
Comment être plus synchro ?!
Ce livre fait peur, sérieusement peur.
Il est terriblement bien écrit et surtout il nous dépeint un avenir qui semble malheureusement bien parti pour être notre réalité d'ici très peu de temps.
L'écriture de Maya Lunde est aussi forte que subtile.
Quand elle nous parle de Signe elle est directe, dans l'action et dans la force.
Quand elle nous raconte l'histoire de David et de Lou elle est dans une autre forme de violence, assez subtile, dans l'angoisse et dans la crainte.
La crainte d'un avenir que ce père et sa fille n'auront peut être pas..
L'angoisse monte et on se demande si nous pouvons éviter cette catastrophe.
En lisant ce livre je me suis demandé comment je pouvais faire pour réduire mon intacte sur la nature, Comment je pouvais préserver cette Terre qui s'épuise seconde après seconde.
Bleue est prenant, intense et sans doute prédicateur.
Je referme ce livre alors que la température dans la plupart des villes françaises flirte avec les 40°. Quatre départements du sud du pays sont en « alerte rouge canicule ».
Du jamais vu depuis que les relevés météo existent.
Cette chaleur insupportable nous fait prendre conscience de la chance que nous avons d’avoir accès à l’eau.
C’est justement le thème de Maja Lunde qui dans son dernier ouvrage « Bleue » rend un Bel hommage à l’eau, à sa beauté et à son importance vitale dans nos vies.
L’auteure illustre son propos à travers deux histoires et deux époques.
2017 : Lorsqu’elle découvre que « son » glacier est en danger, mis à mal pour des fins purement mercantiles, Signe, activiste Norvégienne prend la mer pour faire entendre raison à Magnus, son ancien amour, responsable du désastre qui s’annonce.
2041 : La catastrophe a fini par arriver. Le manque d’eau fait fuir les habitants d’Argeles. Comme des dizaines de personnes, David accompagné de sa fillette prend la route en espérant rejoindre un camp de transit et retrouver sa femme et son fils dont il a été séparé.
Avec des chapitres alternés l’auteure nous incite à prendre conscience des dégâts que risquent de causer la désinvolture de notre société et des conséquences à courts termes.
J’ai n’ai pas vraiment aimé ce roman malgré l’écriture particulièrement visuelle de la description des fjords norvégiens qui réussit à nous plonger dans un univers grandiose.
Je n’ai pas compris l’utilité des deux histoires d’amour qui viennent alourdir le récit et ne m’ont pas parues d’un grand intérêt.
Même si j’ai enregistré le message de l’auteure, je crains d’oublier très vite son roman.
Merci à NetGallet et aux Editions Presses de la Cité.
#Bleue #NetGalleyFrance
Bleue, quel ouvrage impressionnant ! Dès les premières lignes, j'ai été plongée dans la splendeur de cette nature norvégienne avec ses glaciers et ses fjords. Mais le ravissement est de courte durée car une menace plane sur ces magnifiques paysages.
Maja Lunde, autrice norvégienne du best-seller Une histoire des abeilles traduit en plus de trente langues, nous offre ici un roman dystopique qui pourrait se révéler vite réaliste si nous ne bougeons pas et continuons à martyriser notre belle planète.
Elle alterne, de façon relativement classique, deux récits. D'une part, celui de Signe qui, en 2017, vit sur un bateau au plus près de l'eau. Écologiste depuis l'enfance, apprenant que son ex-compagnon, Magnus, en autorisant une opération commerciale, menace son glacier natal, elle va tenter de l'affronter.
D'autre part, elle mène le récit de David, en 2041, avec sa petite fille, Lou. Il a dû fuir la région d'Argelès à cause de l'inexorable sécheresse et de l'immense incendie qui s'est déclaré. Arrivant dans un camp près de Bordeaux, il espère retrouver Anna, sa femme, et leur bébé, Auguste, dont il a été séparé. C'est à un véritable exode climatique que nous confronte l'autrice avec ce personnage.
Par cette alternance de récits sur deux époques, l'écrivaine établit la relation de cause à effets. Jusqu'à l'époque actuelle, l'homme n'a eu de cesse de vouloir maîtriser à tout prix la nature et notamment les cours d'eau. Il a détourné, canalisé, construit des barrages, la plupart du temps dans un but essentiellement économique, dans un souci de pure rentabilité.
Les conséquences de tels actes ne sont pas sans répercussions sur la nature. Déjà d'un point de vue strictement visuel, celle-ci est souvent défigurée par ces ouvrages. de plus, la faune et la flore sont modifiées et parfois détruites. Déjà, à l'heure actuelle, la biodiversité est menacée.
Jusqu'à quel point la nature peut-elle être domestiquée par l'homme ? Qu'en sera-t-il dans un peu plus de deux décennies ? C'est ce que nous découvrons avec le personnage de David. Ce monde futur pourrait bien ne pas être une fiction mais une dure réalité. de toutes parts, les signaux d'alarme sont au rouge. La température moyenne augmente beaucoup plus vite que prévu et malgré toutes les mises en garde des scientifiques, les peuples n'arrivent pas à se mettre d'accord pour tenter de stopper tout ça. Les hommes continuent à agir comme si de rien n'était.
J'ai été émue, bouleversée, déchirée par la pertinence de ce roman. J'ai aimé Signe, cette femme combative qui tout au long de sa vie est restée fidèle à son engagement de ne pas défigurer la nature, contrairement à d'autres qui, bien que convaincus au départ, ont fini par baisser les bras, soit sous la pression, soit par lassitude.
J'ai souffert avec David, ce jeune papa qui fait du mieux qu'il peut avec sa petite Lou pour tenter de survivre dans ce camp de réfugiés climatiques. Il essaie au maximum de rendre ludique cette situation. Ce qui est très, très émouvant aussi, c'est de voir cette fillette s'adapter et se plaindre rarement.
C'est également très palpitant car deux questions se posent tout au long du roman : Signe va-t-elle réussir son action militante et David va-t-il retrouver sa famille ? Un lien ténu va réunir ces deux personnes, mais lequel ?
Ce roman, Bleue, où l'eau est au coeur de l'histoire, dresse un tableau catastrophique de notre société de consommation avec ses terribles conséquences. C'est une profonde réflexion sur les questions environnementales. À lire absolument !
Merci à Masse Critique de Babelio et aux Presses de la Cité pour m'avoir permis de découvrir ce roman si riche de Maja Lunde.
La Norvégienne Signe vit sur son bateau. Militante écologique aujourd’hui septuagénaire, elle a consacré toute sa vie à lutter, sans grand succès, pour la défense de la planète. Lorsque le glacier qui surplombe son village natal, déjà bien rétréci par le réchauffement climatique, est condamné à une disparition accélérée en raison de son exploitation industrielle, elle choisit aussitôt la confrontation avec l’entrepreneur responsable, établi dans le sud de la France, et qui n’est autre que son amour de jeunesse.
Près de vingt-cinq ans plus tard, en 2041, les prévisions les plus alarmistes sont devenues réalité : les déserts ont gagné du terrain, les populations des pays du sud meurent de soif et tentent de migrer en masse vers les « pays de l’eau », qui ont fermé leurs frontières. Ainsi, David et sa petite fille Lou, chassés d’Argelès par des incendies meurtriers, sans nouvelles du restant de leur famille, ont trouvé provisoirement asile dans un camp de réfugiés, où tout ne tarde pas à manquer. A faible distance du camp, le père et la fille tombent par hasard sur le bateau de Signe, échoué à l’intérieur des terres après l’assèchement du Canal du Midi.
Cette fable dystopique met en scène un sujet d’actualité : l’indifférence des uns, l’impuissance des autres, face aux bouleversements climatiques liés à l’activité humaine. Elle nous confronte directement aux conséquences dramatiques de notre absence de réaction, mettant en scène le manque d’eau croissant dans certaines régions, les déplacements subséquents de populations, et les conflits internationaux en résultant.
L’histoire relatée ne manque pas d’un certain réalisme. Il faut saluer les efforts de documentation de l’auteur grâce auxquels le récit ne verse jamais dans le ridicule ni l’approximation, qu’il s’agisse d’évoquer la pratique de la voile et l’expérience de la mer, ou encore une usine de désalinisation. L’intrigue est elle-même bien ficelée, et même si les grands contours de l’issue se dessinent assez facilement avant la fin, certains détails du dénouement ont néanmoins réussi à me surprendre.
Pourtant, ces qualités n’ont pas suffit a m’épargner l’ennui, progressivement mais inexorablement apparu au fil de l’alternance des deux récits entrecroisés : la faute au manque d’épaisseur des personnages, à la platitude de leurs dialogues, et à l’absence de style de l’écriture, qui empêchent le roman de réellement décoller et de sortir du lot. Manque également à mon sens davantage de présence de la nature elle-même, sur un thème qui appelait quelques jolis passages contemplatifs.
Au final, Bleue est un roman sans prétention et empreint de bonnes intentions, pour un gentil moment de détente qui ne laissera pas de souvenir impérissable.
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