"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Printemps 1963.
Dans l'Oural, au coeur de l'Empire soviétique, une mission archéologique découvre sept cercueils. À l'intérieur, des cadavres dont la peau du visage a été arrachée.
Au même moment, à Berlin, un homme se fait tirer dessus alors qu'il franchit le Mur coupant la ville en deux. Avant de succomber, il réussit à prononcer un mot étrange : Doppelgänger.
A priori, aucun rapport entre ces deux événements.
Mais en réalité, il existe bien un lien entre la macabre découverte et le transfuge abattu. Ce lien porte un nom : Julius Kranz, un chirurgien est-allemand spécialiste des manipulations électro-chirurgicales sur le cerveau humain.
L'un après l'autre, Mortimer et Blake vont croiser la route de ce scientifique machiavélique. Ils auront la désagréable surprise de retrouver à ses côtés un aventurier sans scrupules, qui prépare la plus grande mystification de l'histoire de l'humanité...
Antoine Aubin met son trait éminemment « jacobsien » au service du scénario original de José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental, qui conjugue la grande aventure, les brouillards de l'espionnage, les dérives de la science et les ressorts cachés de l'Histoire.
Bloody Hell !
Du Blake et Mortimer pur jus, très agréable à lire au regard de certaines reprises précédentes plus hasardeuses. L'aventure est au rendez-vous. Olrik tient bien toutes ses promesses...
L'ouvrage reste très bavard en description, un peu la marque (jaune) de fabrique de Jacobs. J'ai aussi été un peu freiné par des interpellations dans la langue de Goethe (non traduites), que je ne pratique pas.
Le récit qui s'insère avec succès dans l'Histoire interroge sur la limite entre les éléments de fiction et de réalité. Non, non, le film "Orange Mécanique" est bien tiré d'une fiction...
Par conséquent, en tant qu'homme libre, je suis fier moi aussi de prononcer ces mots : Ich bin ein Berliner !
Le retour de notre cher duo Blake et Mortimer. Dans ce 29e opus, les deux compères officient d’abord séparément l’un en Oural auprès d’une mission archéologique dirigée par Olga une amie de longue date, l’autre en mission secrète en Suisse puis à Berlin ouest. Leurs histoires étant liées contre toute attente (sauf celle des lecteurs !), ils se retrouvent embringués ensemble face à leur ennemi de toujours Olrik, et au docteur Kranz, spécialiste en manipulation électrochirurgicale. On est en 1963, la guerre froide sévit dans le monde, Kennedy est président des Etats-Unis, l’Allemagne est divisée en deux par le mur de la honte, les russes cherchent à s’imposer avec des manières peu ortodoxes, les complots sont légion.
Une histoire rondement menée, un scénario bien construit, des dessins superbes et d’une colorimétrie vive et agréable. J’ai passé un bon moment à lire cet album très réussi. L’esprit d’Edgar P. Jacobs est bien présent.
Une nouvelle aventure de Blake et Mortimer qui reprend les fondamentaux développés par Edgar P.Jacobs (y compris sa densité - parfois presque à l'excès) pour le plus grand plaisir des amateurs de la série et les autres qui peuvent se laisser accrocher par cette histoire dans l'Histoire.
Un prolongement de qualités (narrative, picturale, historique, des références des aventures de nos compères ...) qui a toute sa place dans la série.
Ce n'est pas moi qui vais crier au sacrilège (ou pas !) par rapport à l'oeuvre de Edgar Jakobs. Je suis un profane en "Blake et Mortimer" et j'aborde donc ce tome 29 avec curiosité et envie.
Le générique est quand même rassurant: Fromental et Bocquet au scénario, Aubin au dessin que je connais pas mais qui a déjà oeuvré 2 fois sur cette série légendaire. Je me lance donc serein et je découvre un duo vite scindé. Mortimer part vers l'Oural en soutien d'une découverte archéologique tandis que Blake est appelé à Berlin en surveillance d'une opération secrète.
Le récit démarre lentement mais a réussi à m'embarquer dans cette enquête menée en parallèle sur fond de guerre froide. Car on comprend vite que ces deux intrigues vont finir par se recouper et nos deux compères par se rejoindre. On va y retrouver deux de leurs ennemis préférés : Olrik et le docteur Kranz. L'enjeu a un nom de code: L'opération Prince qui vise un personnage majeur de l'époque et dont je tairais le nom.
Car c'est là que j'ai trouvé le récit astucieux, il s'insère dans la réalité historique et apporte une touche mystérieuse mais vraisemblable. Le tout dans un dessin que j'ai trouvé parfait, fin; élégant, au charme vintage désuet mais tellement adapté à la série.
Je vois que cet album déclenche des avis très opposés, comme d'habitude j'ai l'impression. Pour ma part j'ai passé un très bon moment avec une aventure prenante dans un univers graphique qui à répondu pleinement à mes attentes. Pari réussi pour moi !
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