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L'Empire romain était en fait, comme l'a montré Paul Veyne, un « empire gréco-romain », pourvu de deux langues dominantes, le latin et le grec. Pendant au moins six siècles, ces deux langues ont cohabité dans l'Empire. Elles ont réagi l'une sur l'autre. Il y a eu des emprunts, des influences, des flux et des reflux. Les administrateurs et, avec eux bon nombre de simples sujets de l'Empire, ont vécu des situations de « bilinguisme » - au sens large -, cela dans de nombreuses régions et dans des contextes historiques et sociaux très variés.
Sur toutes ces situations, les inscriptions, partout nombreuses à cette époque, fournissent une masse impressionnante de données, de la Gaule au Proche-Orient, du Danube à la Cyrénaïque, du IIe siècle avant notre ère à la chute de l'Empire romain. Elles éclairent aussi bien l'histoire de chacune des deux langues et celle de leurs interférences, que l'histoire administrative, sociale et culturelle de nombreuses provinces de l'Empire. Réunissant hellénistes et latinistes, linguistes, épigraphistes et historiens, un colloque tenu à l'Université Lumière-Lyon 2 (Maison de l'Orient) du 17 au 19 mai 2004 a permis d'explorer, du point de vue du « bilinguisme » gréco-latin, divers aspects de la documentation épigraphique. Le présent volume rassemble les communications présentées lors de cette rencontre.
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