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Victor Cobus est libre, mais complètement sur la paille. Son avocat a réussi à faire acquitter le trader du crime dont il était accusé (avoir rendu un homme paraplégique après lui avoir tiré dessus) mais en échange de la totalité de sa fortune, entièrement reversée à sa victime.
Fini la Porsche Carrera, le duplex dans le XVIe, le chalet à Chamonix et la villa à Deauville, les millions gagnés en un coup de fil, le whisky, la coke et les filles à gogo. Libéré de Fleury-Mérogis, Victor se retrouve à la rue, obligé de repartir de zéro. Au début, il est assez confiant, convaincu que ses talents de trader vont lui permettre de retrouver très vite son standing d'antan. Las. personne ne l'a attendu, et personne n'a l'intention de lever le petit doigt pour lui, à commencer par ses anciens collègues.
Va falloir fighter pour s'en sortir, Victor.
Son « kit de redémarrage » ? Les quelques sous de sa montre de luxe gagée au mont-de-piété ; un boulot déclassé chez un gestionnaire de patrimoine (inutile de vous dire qu'on est loin de l'ivresse des salles de marché de la rue Saint-Honoré) ; une piaule dans un squat improbable du XIXe dénichée par son avocat.
Véritable tour de Babel au coeur de Paris, ce squat va, une nouvelle fois, faire basculer le destin de Cobus. À peine a-t-il le temps de s'attacher à ses nouveaux voisins d'infortune du « Mali » et du « Bronx » (surnoms des deux bâtiments du squat) que tombe un avis d'expulsion. Le gros promoteur immobilier (un vrai méchant de chez méchant, pourri de chez pourri) qui lorgne sur l'immeuble se frotte les mains.
Cobus, lui, décide d'organiser la résistance. Pas question de laisser la place à ce salopard. Ni aux nervis fachos régulièrement utilisés pour terroriser les habitants afin de les faire dégager plus vite. D'autant qu'il a un compte personnel à régler avec cette clique : ce sont eux qui, quelques mois plus tôt, l'ont envoyé en prison.
Entraînant avec lui toute la communauté du Mali et du Bronx, Victor se lance dans une entreprise de gastronomie solidaire. Le succès dépasse toutes ses espérances, la mairie décide de racheter l'immeuble menacé. Mais, évidemment, les (redoutables) ennemis de Cobus n'ont absolument pas l'intention de lâcher l'affaire.
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