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Barthes était fasciné par la bêtise.
La bêtise des autres, bien sûr, mais aussi la sienne. Dans la lignée de Flaubert, il confond volontiers la bêtise avec le stéréotype, le lieu commun ou la répétition. Autrement dit, on est bête toutes les fois qu'on se laisse aliéner par la pensée des autres, que l'on n'est pas " soi", et on y échappera en faisant effort pour sortir du lieu commun ou l'investir de sa propre expérience. Mais que signifie "être soi" ? Y a-t-il plus grande bêtise que de croire à une singularité subjective, à une individualité qui échapperait au "fascisme" de la langue, au "déjà" dit de la culture ? Barthes, hanté par la question tragique par excellence, "qui suis-je ?", mise sur la littérature pour se garder de ces deux formes de bêtise.
Analysant le malaise et la créativité qui habitent toute son oeuvre, ce livre se propose donc d'explorer la bêtise, selon, de et pour Barthes, dans des domaines aussi variés que la littérature, la critique littéraire, la politique, le voyage, le corps ou la "modernité".
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