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Il n'est plus à démontrer que la poésie est la forme d'expression artistique la plus riche et la plus populaire dans nos contrées. Dans Berger des maux, Rachid Hachi s'est saisi des mots et des formes pour exprimer la révolte plus que les lamentations avec la poésie.
Ce langage métaphorique, Rachid Hachi s'en est saisi pour décrire une réalité désolante en puisant dans les malheurs de notre continent, dans les travers de la société djiboutienne. Dès le premier poème, le ton est donné. L'Afrique la tant convoitée ! Les richesses dont elle regorge sont la cause de tous ses malheurs.
Mais l'espoir n'est pas perdu, l'Afrique brillera un jour. L'Afrique chantée par ses enfants « Le poète [d'Afrique noire] avait une mission de libération, et il n'était alors pas question de pérorer sur la rose, d'admirer le ciel bleu : l'art pour l'art étant considéré comme une gageure » avait dit Alain Mabanckou dans la préface de l'anthologie « Six poètes d'Afrique francophone ». Ce poème de l'auteur Rachid Hachi s'inscrit dans cette lignée. Dans « Porte de Lamentations », la légende des abîmes du Goubet fréquentés par des démons qui tireraient vers les profondeurs tous les audacieux osant s'y aventurer constitue la toile de fond de la désolation, de la déception.
Mais un sursaut de colère et voici l'envie de rédemption. Tout au long de la lecture de ces poèmes, nous sommes tour à tour entre tristesse, colère et puis envie d'expiation. Bref, c'est l'espoir qui est chanté en filigrane
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