Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Herman Melville s'est inspiré, pour écrire Benito Cereno, d'un fait divers : des esclaves noirs, transportés à bord d'un galion espagnol, s'étaient révoltés, avaient massacré les Blancs, à l'exception du commandant, Don Benito Cereno, et de quelques matelots qu'il fallait épargner pour pouvoir être ramenés en Afrique. À court de vivre et d'eau et contraints de toucher à un petit port du Chili, ils avaient forcé Don Benito à feindre d'être resté le maître à bord, eux-mêmes demeurant apparemment ses esclaves soumis, et le Nègre Babo jouant auprès de lui, pour le surveiller étroitement, le rôle du serviteur personnel plein de zèle lors de son entretien avec le capitaine Delano. Celui-ci, en effet, mouillé dans le port et voyant ce navire évidemment désemparé, était venu lui offrir son aide. Mais il avait éprouvé à son bord un sentiment croissant d'étrangeté et de malaise, jusqu'au moment où un coup de théâtre - le saut de Don Benito par-dessus bord - avait révélé le véritable état des choses. De ce fait divers, le talent de Melville a fait une parabole, celle de l'ambiguïté foncière où est piégée l'infime condition humaine.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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