"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les visuels du travail artistique d'Agnès Geoffray sont mis en dialogue avec de courtes notes de J. Emil Sennewald, d'une teneur plus poétique que critique, révélant toute la singularité de son travail d'écriture. À la fin de l'ouvrage, un texte analytique qui porte un regard novateur sur la question de l'acte d'image clôt l'ensemble des échanges. L'histoire de l'image pourrait se résumer comme celle d'actes violents. L'image pénètre, l'oeil dévore, le corps subit, le regard perce. Le travail d'Agnès Geoffray explore ces actes violents : partant de photographies trouvées, elle expérimente cette latence induite d'images, qui suppose un événement dramatique à venir. Pour l'image photographique, cette latence se situera à la fermeture du diaphragme de la caméra ou celle de l'oeil regardant l'image photographiée. Incarné par le battement de la paupière, ce bref instant est celui avant que se pose la paupière. C'est un temps d'arrêt. Un moment intermédiaire entre objet et image, vision et regard. Un moment où l'on retient son souffle.
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