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Valeriu Stancu est un poète singulier qui n'a peur ni des images ni des représentations fortes et très visuelles, procédant de la sorte à une désacralisation, de façon abrupte et crue, des images d'Épinal les plus éculées. Car ce que Valeriu Stancu, en poète affirmé, énonce, ce ne sont pas de vains paradoxes, mais des constats lucides sur l'âpreté de l'existence qui nous est faite. Nous n'avons pas été avertis de la cruauté de la vie qui nous est donnée à vivre, mais Valeriu Stancu, lui, sait le faire et de manière forte, car l'artiste, poète ou sculpteur, sait très bien se moquer de la mort et la défier, cette mort qui « portait un petit chapeau tressé de fleurs » qu'on appelle aussi « myosotis afin qu'on ne l'oublie pas ».
De toute façon, le poète sait bien que « lorsqu'on revient de la mort c'est seulement pour frapper une fois de plus à sa porte un beau jour »... Et seuls les mots nécessaires qu'il fallait écrire peuvent encore retenir en vie le poète. La dureté et la dichotomie d'un monde que nous aimerions pouvoir trouver beau, mais qui ne peut l'être, est dévasté par l'impitoyable violence des régimes subis : « et pourquoi dans le ventre de la mère soumise à la mort germe encore le fiel de l'espoir ? » s'interroge le poète, car c'est bien sûr l'espoir déçu qui est pire que les ténèbres.
Extrait de la préface de Sylvestre Clancier
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