80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Deux récits fragmentés qui s'alternent : l'enfance de celle qui écrit et celles des enfants qu'elle côtoie aujourd'hui. Dans ce texte, une mère accouche dans les toilettes d'un bar ou gaze sa fille à la bombe à poux, de haut en bas. Il y a du terrible et de grands rires dans ces 119 fragments à hauteur de filles et de garçons que l'on aurait pu croiser dans La Misère du monde de Bourdieu, accrochés par le col à un porte-manteau ou placés en foyer par le juge pour enfants. Les indicibles souffrances d'enfances confrontées à la précarité financière et affective, contées sans misérabilisme ni idéalisme car la vie sautille de tous côtés. A ces instantanés collectés dans sa vie professionnelle, Aurélia Becuwe mêle ses propres souvenirs de vagabondages en Flandres, réminiscences de ses écorchures d'enfant livrée à elle-même, en pleine nature, dans un monde rural en voie d'extinction.
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