80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
" Qui ne connaît ta ville la Porte du Vent, passage obligé pour tous les égarés, les paumés ? Ouverte aux vents marins, aux vents de pluie, aujourd'hui fermée à l'avenir.
Accueillante aux brises, elle l'était jadis également aux hommes. Au voyageur arrivé par l'Ouest, elle offrait en prélude un lacis de ruelles étourdissantes ; en titubant, le nouveau venu se mettait sous la protection de son marabout ; il pouvait se désaltérer à la fontaine de la cour intérieure de sa vieille mosquée et y reprendre son souffle. Neuf siècles inscrits dans la chaux et la pierre. Tant d'étrangers sont entrés par là, qui ne sont plus jamais repartis.
" Du regard croisé de deux femmes à la fois différentes et très proches, l'une, Selma, rivée à sa ville, à l'emprise de laquelle elle rêve d'échapper, l'autre, Hélène, revenue recoller les " morceaux de sa vie " dans son pays natal dévasté par une guerre sournoise, et d'un narrateur qui prend leur relais pour s'adresser à elles, émerge l'histoire de Bab-Errih - dont on ne saura jamais si elle réelle et transfigurée ou lieu métaphorique - et des destins chaotiques de ceux qui la peuplent...
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