"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après les trois premiers volumes d'une collection commencée en 1992, la grande " saga " des autorails français se poursuit.
Le présent volume traite encore de plusieurs réalisations d'avant-guerre. les " paulines ", fruit des liens des entreprises industrielles charentaises (eic) avec la société américaine pullman standard, représentent une tentative originale mais sans suites immédiates d'implanter en france la technologie des alliages d'aluminium. au milieu des années 30 également, trois firmes françaises se lancèrent dans une production relativement marginale d'automotrices.
Deux d'entre elles, la cfmcf et baudet-donon-roussel, avaient une vocation purement ferroviaire, alors que la troisième, delaunay-belleville, appartenait au monde de l'automobile. la firme tourangelle billard, quant à elle, allait consacrer une grande partie de sa production à la fabrication d'autorails répondant parfaitement aux besoins des exploitants de chemins de fer secondaires, tout particulièrement en voie métrique, pour la métropole, les colonies puis l'exportation.
Son matériel a permis de maintenir en activité bon nombre de lignes rurales menacées par la concurrence routière. c'est justement dans ce but que plusieurs types d'autorails légers, inspirés par les techniques routières, furent construits durant les décennies 1930 à 1950. dans ce volume sont analysés les autocars sur rail système talon, les automotrices conçues par des entreprises à vocation routière comme la scf verney et floirat, puis l'autorail léger a 75 d, étudié par billard en liaison avec la compagnie des chemins de fer départementaux (cfd).
A la sncf, cette politique de recherche d'une exploitation économique pour sauver les " petites lignes " déboucha, dans les années d'après-guerre, sur la création de deux types d'autorails légers, porteurs de grands espoirs. un modèle à deux essieux fut élaboré à l'initiative de la fédération nationale des cheminots (fnc), tandis que la division des etudes d'autorails de la sncf définissait le type unifié de 150 chevaux, à quatre essieux.
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