"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Athènes est le théâtre de crimes sordides. Une vieille femme est défenestrée, et au milieu de son salon un singe en plastique est retrouvé ; une professeure d'anglais est égorgée en pleine rue avec de mystérieuses traces de craie bleue sous ses chaussures ; un médecin assassiné en raison de ses initiales ; une serveuse victime d'un rituel satanique, le chiffre 666 inscrit au mur avec son sang...
Quel lien entre ces crimes ? Aucun indice, aucun suspect. Étrangement, ces meurtres reproduisent les intrigues de célèbres romans policiers d'Edgar Poe, d'Agatha Christie, de Fred Vargas. Le capitaine Markou est pris au piège quand il s'aperçoit que la chronologie des scènes de crime correspond au classement des livres de sa bibliothèque.
Il soupçonne alors la présence d'une taupe dans son équipe et s'interroge à propos de la profileuse qui ne lui adresse soudain plus la parole après avoir partagé une certaine intimité...
J'ai aimé lire cette enquête du capitaine Markou que je découvre avec ce titre.
J'ai aimé le suivre dans les rues de la capitale et les appartements des victimes.
J'ai aimé les crimes tous différents, même si l'auteur révèle des indices dès le début du roman.
J'ai aimé la fin et l'attitude dépitée de l'un des coupable.
Et j'ai été triste que les personnes âgées soient si invisibles.
Pourtant, il ne me restera pas grand chose de cette lecture sympathique.
Pour son dernier polar, Auteur de crimes, qui est paru en France avant son pays natal, Christos Markogiannakis offre un éloge des romans policiers du début du XXème siècle, de type whodunit, ou roman problème ou roman jeu, dont le Mystère de la chambre close est un exemple significatif.
Le Capitaine Christophorose Markou est le numéro 2 de la brigade des homicides de l’Attique. Il est confronté à cinq meurtres non élucidés avec le soupçon de plus en plus prégnant que le meurtrier s’est inspiré de sa bibliothèque pour perpétrer ses crimes.
Brins d’histoire
Il faudra un retour en arrière, pour comprendre pourquoi le policier est arrivé à cette conclusion. La seconde victime, Iléana Yannouli, 52 ans, est découverte morte sur le trottoir par un balayeur municipal.
Fan de La Callas, le Capitaine, surnommé Monsieur 100%, tellement il s’investit dans ses enquêtes, est angoissé par ce qu’il ne peut contrôler ou analyser ! Et là, son état mental va se trouver fort affecté !
Ajoutons à la présentation une aventure de quelques jours avec la profileuse du groupe, Roubini Gaetanou, qu’il regrette déjà. Et, son amie Véra, déjà apparue lors de son précédent polar, Mourir sur scène, partage sa même passion pour les romans policiers.
Pour tous les meurtres, le vol n’est pas le mobile et le coup de folie est démenti par l’absence d’indices. L’enquête de Christos Markogiannakis se met en place, autour d’un club de lecture de polar, mais aucune piste ne se profile !
Hommage à la littérature policière
Auteur de crimes de Christos Markogiannakis est de facture classique où les détails sont semés tranquillement au fil des pages pour laisser le lecteur s’impliquer dans l’enquête. Bien évidemment, les rebondissements prouveront la piètre capacité de celui-ci à la résoudre. Car, il faudra l’étincelle intuitive du bon policier pour que le Capitaine trouve enfin une piste !
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2023/06/26/christos-markogiannakis-auteur-de-crime/
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