Des idées de lecture pour ce début d'année !
Comment peut-on penser aujourd'hui le rapport de la philosophie avec la théologie? Dominique Dubarle commence par un constat : la philosophie moderne est intellectuellement indispensable à la problématique d'une théologie pour aujourd'hui. Mais sous aucune de ses formes elle ne semble capable d'être employée à une construction cohérente, vraiment respectueuse de la foi, de la théologie. D'où cette première conclusion: l'intelligence croyante et son naturel propos théologique n'ont pas, à l'heure actuelle, de philosophie qui leur convienne vraiment et adéquatement. La philosophie moderne n'est plus en mesure de fournir à la foi religieuse, à l'esprit que la foi imprègne des choses de Dieu, non seulement l'instrumentation conceptuelle plus ou moins nécessaire dans l'élaboration du détail des questions, mais encore ce qu'on peut appeler la taille et la stature voulue d'un système humain de la raison, assez ample et assez rigoureux pour faire droit à l'humain tel qu'il se produit et se cherche aujourd'hui, sans pour autant étouffer ou mutiler ce que, de par sa foi même, l'intelligence croyante sait qu'elle porte au-dedans d'elle-même.
Dans cette situation, le philosophe, parlant au nom de cette philosophie moderne à laquelle il s'est formé, a des choses à dire au théologien concernant la théologie.
Il est vital pour la philosophie que le philosophe formé à la philosophie moderne entende venir du théologien un certain nombre de choses concernant cette philosophie. A commencer par cette affirmation (philosophique) du prologue (théologique) de saint Jean sur laquelle le P. Dubarle médite dans ce cours inédit donné à l'Institut catholique de Paris pendant l'année universitaire 1972-1973:
«Au commencement est le Logos».
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."