80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans ce récit d'une extrême densité s'opposent deux mondes : celui des paroles raffinées et des certitudes savantes et mondaines de l'élite ecclésiastique de Petersbourg, celui silencieux des brutes sauvages, puantes et simples du fin fond de la Sibérie. Leskov opère à la fois un questionnement et un retournement des valeurs : la tempête de neige, qui est le point culminant du récit en est tout à la fois le cadre et la métaphore. L'espace sibérien, peuplé d'inconnu, conduit à l'expérience des confins où tout vacille, y compris les canons d'une orthodoxie trop satisfaite d'elle-même. La traduction de Jacques Imbert redonne à ce récit toute sa saveur et sa grandeur.
Traduction de Jacques Imbert. Postface de Bruno Gaurier.
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