80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Aimer à ne pas s'y attendre. À se donner entière, sans savoir que l'imaginaire... à gommer le réel. À reconnaître l'autre, là où rien ne le laisse deviner. Aimer à être propulsée au-delà de la peau, du désir et ses maux. À rendre l'espérance ennemie assassine et à faire de ce mystère qui nous brûle la cendre du visage que l'on cherche. Parce qu'il est des choses qui ne meurent jamais, elles traversent et finissent par renaître, ailleurs, sous une autre forme. Intacte la racine. Si les êtres disparaissent, les oeuvres demeurent. Ceux qui liront ces lignes ne soupçonneront pas à qui elles appartiennent, mais nous, nous saurons, derrière nos masques, dans le silence du souvenir et bien au-delà, lorsque le temps nous aura nous aussi rattrapés. Dans 100 ans, dans 1000 ans, qui se souviendra de celle qui a aimé, à oser écrire : « Avoir cru qu'une oeuvre pouvait conduire et un amour suffire. »
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