Il s'agit d'une traversée, d'un voyage. Le lac n'est pas nommé, son paysage très discrètement esquissé.
L'essentiel est bien l'élément, « le monde qui ne parle pas », dans lequel l'horizontale de la nage va se conjuguer très vite à la verticale d'une plongée dans un milieu, « au centre de tout. ».
François Graveline trouve là un médium où il éprouve ce que c'est que « vivre vrai », sans autre langage que son propre corps. Cette rencontre nous concerne tous, amoureux de l'eau ou non. Elle est celle de la vie et de la mort, celle du rendez-vous avec le lac obscur et toujours fascinant de soi-même.
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