Assuming Asymmetries : Conversations on Curating Public Art in the 1980s and 1990s

• Date de parution : 15/07/2022
• Editeur : Sternberg Press
• EAN : 9783956796128
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 224
• Collection : (-)
• Genre : Anglais
• Thème : Art en langue anglaise
• Prix littéraire(s) : (-)

A travers des conversations avec des commissaires d'expositions et des artistes participants, cet ouvrage revisite certaines des expositions d'art public européennes et américaines les plus avant-gardistes et pourtant peu étudiées des années 1980 et 1990.
« Konstrukcja w Procesie », une... Voir plus

A travers des conversations avec des commissaires d'expositions et des artistes participants, cet ouvrage revisite certaines des expositions d'art public européennes et américaines les plus avant-gardistes et pourtant peu étudiées des années 1980 et 1990.
« Konstrukcja w Procesie », une collaboration menée par des artistes avec le mouvement Solidarnosc à Lódz, 1981 ; « Die Endlichkeit der Freiheit », initiée par les artistes Rebecca Horn et Jannis Kounellis et le dramaturge Heiner Müller des deux côtés de l'ancien mur de Berlin en 1990 ; « Culture in Action », organisée par Mary Jane Jacob à Chicago en 1993 ; « Sonsbeek 93 » à Arnhem, organisée par Valerie Smith ; « Fem trädgårdar », organisée par Carlos Capelán à Simrishamn et Ystad en 1996 ; INSITE, une série continue d'expositions à San Diego et Tijuana lancée en 1992 ; « U-media », organisée par VAVD Editions à Umeå en 1987 ; « La Galerie des locataires » d'Ida Biard qui, de 1972 à aujourd'hui, a utilisé la fenêtre d'un appartement parisien comme espace d'exposition... Assuming Asymmetries aborde des questions centrales soulevées par tous ces projets : comment l'art peut-il naviguer de manière productive dans les tensions politiques ? Comment les artistes et les commissaires ont-ils abordé les asymétries éthiques de la condition frontalière, de l'intérieur et de l'extérieur, du travail à travers les murs et les barrières, physiques, politiques ou sociales ? Pourquoi la participation est-elle si difficile à catalyser et à mener ? Comment les oeuvres d'art en sont-elles venues à constituer une pratique de « connaissance située », s'engageant dans les contextes dans lesquels elles sont produites ou exposées ? Et enfin, que pouvons-nous apprendre des expositions discutées ici pour développer de nouvelles formes de commissariat respectueuses aujourd'hui ?