"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
LA POéSiE COmmE UNE FORmE DE RéSiSTANCE Assommons les poètes ! est un clin d' oeil à Baudelaire et à son poème Assommons les pauvres ! Parce que la place de la poésie contemporaine dans le paysage littéraire en France est pauvre, alors que paradoxalement, elle est si vivante, si riche, si remuante. Mais en marge.
Etre poète, c' est emprunter un chemin qui ne nous mènerait nulle part : ni reconnaissance matérielle ni reconnaissance sociale. Mais on s' en fi che. C' est plus fort que nous. On y va. Et plus qu' écrire, c' est une manière de vivre, d' être au monde, de ne pas trouver sa place, parce que toujours inconfortable. Ecrire de la poésie de nos jours, est une forme de résistance. Tout comme s' assumer comme poète, ce que l' on met du temps à dire, comme si on usurpait une place, où que l' on portait un vêtement trop grand.
Sophie G. Lucas DU RéCiT AU JOURNAL Assommons les poètes ! tente de partager ce quotidien, ce choix de vie, forcément un peu marginal, sous forme de petits textes plus ou moins autobiographiques, graves et légers, écrits sur plusieurs années...
Cet ouvrage est composé de textes nombreux et variés, répartis en quatre parties : Ecrire/faire écrire, Lire (à voix haute), Résider, Résister. Cette forme représente le quotidien du poète. Les textes font échos à des situations et à des périodes différentes, faisant penser à un journal bien que ce ne soit pas une forme prémédité. Le système s'y apparente mais le récit n'est pas chronologique et comporte une part de fi ction.
FiCTiON ET RéALiTé Dire de manière terre à terre, concrète, simple, ce qu' est écrire, notamment de la poésie. Dire tout ce que doit faire un-e poète pour gagner sa vie, quand il-elle a choisi d' organiser sa vie autour de l' écriture.
À cette réalité se mêle la fi ction. Ainsi, Sophie G. Lucas convoque les auteurs de son univers littéraire, des auteurs qu'elle apprécie, qui l'inspirent, pour évoquer sa propre situation d'auteure. Lorsqu'elle écrit à l'occasion d'un voyage aux Etats-Unis, Sophie G. Lucas fait appel au mythe Kerouac. Lorsque la littérature questionne l'actualité : notamment pour évoquer les attentats, la voix est donnée à Primo Levi. Pour chaque texte, en fonction de l'objet, un ou plusieurs auteur(e-s) fait référence. Sophie G. Lucas fait ainsi appel aux fi gures de raymond Carver, William Shakespeare, Valérie Rouzeau, Jean-Jacques Rousseau, Yannick Haenel, Simone de Beauvoir, Jacques reda, Emily Dickinson, Brigitte Giraud...etc
L’auteur est poète, amoureuse des mots.
Elle raconte des moments de sa vie, ses émotions, ses voyages, son métier d’écrivain, et on se laisse agréablement porter par ses paroles.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !