80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Plus de trente ans après sa disparition, Liang Shuming (1893-1988) demeure l'un des penseurs les plus stimulants pour qui veut comprendre la Chine et les différences fondamentales qui la séparent de l'Occident. Né à la fin du XIXe siècle il connaît dans sa jeunesse les derniers soubresauts de la dynastie des Qing et voit la Chine sombrer. Fin connaisseur du monde occidental, de sa pensée et de sa philosophie, il est très tôt conscient de la nécessité de participer à la modernisation et à la revivification de son pays afin de lui permettre de reprendre sur l'échiquier mondial la place qui lui revient ; mais il se refuse à une complète occidentalisation de celui-ci considérant l'utilitarisme et le matérialisme européens comme voués à l'échec, leur opposant la culture traditionnelle chinoise, ses rites confucéens et sa spiritualité auxquels il est profondément attaché. Lire Liang Shuming, c'est cheminer en compagnie d'un de ces rares et si précieux passeurs entre l'Occident et l'Asie ; découvrir un penseur au vaste savoir qui fut aussi un homme d'action, d'une rectitude et d'une fermeté admirables dans ses convictions, n'hésitant pas à payer de sa personne pour défendre les idées qui lui semblaient justes. Parfois qualifié de Gandhi ou de Tagore chinois, considéré comme le dernier confucéen, Liang Shuming est bien plus que cela : un humaniste dont la pensée apparaît d'une singulière modernité pour qui prend le temps de réfléchir au monde occidental et au monde chinois, à leurs cultures et à leurs futurs.
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