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Asger Jorn, le plus grand artiste danois du XXe siècle, est né à Vejrum (Danemark) en 1914. Pendant les années 1930 il étudie avec Fernand Léger, puis collabore sous la direction de Le Corbusier à la décoration du pavillon des Temps nouveaux à l'Exposition universelle de 1937. Après les années de guerre, qu'il passe au Danemark, il retourne en France en 1947. L'année suivante il sera l'un des membres fondateurs du mouvement Cobra (avec Alechinsky, Appel, Constant, Corneille, Dotremont, etc.), né en réaction à la querelle entre abstraction et figuration. Voyageur infatigable, il sillonne l'Europe et tente de réunir des artistes de bords politiques et artistiques différents, avec lesquels il réalise volontiers des oeuvres collectives. Il passe une bonne partie des années 1950 et 1960 en France, où il joue un rôle de premier plan dans plusieurs mouvements d'avant-garde dont le Mouvement international pour un Bauhaus imaginiste (1953-1957) et l'Internationale situationniste (1957-1960). Après avoir travaillé avec la galerie Rive gauche à Paris pendant une décennie, il est, à partir de 1967, représenté par la galerie Jeanne Bucher. Dès 1953, Jorn avait commencé à collectionner des oeuvres d'art pour en faire un jour don au petit musée de Silkeborg, ville qui l'avait autrefois soutenu. Après sa mort, en 1973, plusieurs de ses soutiens ou amis exaucèrent son voeu de compléter la collection par des donations significatives. Cet ouvrage est le miroir de l'exposition organisée au Centre Pompidou, qui présente les 108 plus belles oeuvres sur papier de Jorn conservées au Silkeborg Kunstmuseum.
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