80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Cet ouvrage de récits et de photographies raconte Arthès au siècle dernier (XXe). Petite commune limitrophe d'Albi, à la fois ouvrière et rurale, Arthès est un village où la vie est souvent dure dans les petites exploitations agricoles où les hommes doivent travailler à l'usine pour survivre. Autour du village sont installés les jardiniers qui écoulent leurs récoltes sur les marchés et dans les commerces des environs.
La population du village est en grande partie constituée d'ouvriers qui travaillent à l'usine du Saut du Tarn, située de l'autre côté de la rivière, à Saint Juéry, où pendant plus d'un siècle et demi, des générations d'arthésiens se sont succédées.
A l'usine, la tâche est ardue et pénible, de jour comme de nuit, laminoirs, pilons et martinets étirent, forgent les lingots rouges qui sortent des fours, grâce aux « mains d'or » chantées par Bernard Lavilliers dans un texte qui leur rend hommage.Le bruit est infernal, tout tremble, les vibrations sont ressenties dans tout le quartier du Pont.
Saint-Juéry et Arthès vivent une époque glorieuse de plain emploi. C'est dans ce creuset, dans cette atmosphère de terroir, de sueur, d'eau et de feu que s'est construit et forgé le caractère de ces hommes et de ces femmes.
C'est leur histoire, leur patrimoine dont ils peuvent être fiers, leurs racines sont faites d'humilité et de courage.
Aujourd'hui, l'usine est presque arrêtée, les jardiniers et les paysans ont presque disparus... Quelques commerces subsistent encore, mais rien n'est plus comme avant.
Dans ce monde en perpétuelle mutation et évolution, le devoir des hommes est de s'adapter, de lutter et de faire éclore idées et projets pour que les villages, comme Arthès, restent tourné vers le futur...
Ce livre, témoin d'un monde passé, peut contribuer à tisser le lien indispensable entre les générations qui se succèdent et faire vivre la mémoire des anciens auprès des plus jeunes d'entre nous.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année