80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le Liban ne cesse de souffrir de crises de toutes sortes tout en s'affirmant comme lieu de création artistique. Les projets théâtraux, dont l'objectif est d'avoir un impact direct sur la société, foisonnent. Inscrits dans le militantisme politique de la société civile, ils oeuvrent à un changement collectif en profondeur. Dans son essai, l'auteur étudie le rôle du théâtre comme porteur de paix dans un Liban traumatisé par des tensions récurrentes. Cette forme d'art devient une bouée de sauvetage pour oublier la violence, pour échapper au quotidien, pour comprendre les crises, les décrypter et pour aider à la réconciliation dans la durée. L'exploration de la pratique théâtrale libanaise par le biais de son ancrage sociétal nous fait découvrir les principales étapes de son développement depuis sa naissance jusqu'à la fin de la guerre civile, puis trois oeuvres traitant de la recherche mémorielle d'après-guerre et finalement une série d'initiatives emblématiques du théâtre de transformation sociale contemporain. Trois champs théoriques servent de cadre à ce parcours : l'efficacité de la catharsis, processus fondateur de l'enracinement socio-politique du théâtre, le travail de mémoire et un nouveau domaine d'investigation interdisciplinaire se focalisant sur la résolution et la transformation des conflits par l'art intitulé « Art in Conflict ». Cet essai est né d'une recherche doctorale fruit de la double expérience professionnelle de l'auteur à la fois comme acteur de théâtre ayant vécu la guerre civile et comme attaché culturel d'ambassade. Le soutien de celle-ci à des projets culturels ayant comme but de contribuer à la réconciliation l'a amené à se poser la question de l'efficacité et des limites de la pratique théâtrale dans la promotion de la paix et des droits humains.=
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