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« Grand soir, ce soir. Tout le monde est frigorifié. Une randonneuse vient s'inscrire, et me demande « Pour la douche, c'est où ? » Elle a les lèvres bleues de froid. Je lui souris « Dans le lac ! ». D'habitude, les clients rigolent quand on dit ça... peut-être parce qu'ils croient que c'est une blague. Mais à y réfléchir ils aiment ça. Rester sale, c'est un tout petit supplément d'aventure ! »?
En 2006, Marie-Pierre Courtois tient un journal au refuge d'Arrémoulit ;
Elle y travaille durant deux mois, environ 1500 heures. Cette expérience -microscopique au regard de celle vécue saisons après saisons par les gardiens de refuge-, est celle d'un quotidien rythmé de détails et d'anecdotes à plus de 2000 mètres d'altitude, là où « la météo suffit à vous faire une ambiance. » Entre les mille petites tâches du métier et la lumière naturelle de la grande montagne, l'été s'écoule de jour en jour. Novices ou habitués, les randonneurs se posent au bord du lac. Pour une nuit ou deux, le refuge sera leur toit. Il abrite leurs humeurs, légères ou sombres. L'été suit son cours de matin en soir, entre ménage et facture. Un été singulier ; un grand Pyrénéiste nous tire sa révérence et une toute petite fille âgée d'un tout petit mois pose son regard de bébé sur Arrémoulit.
Aussi concret qu'une crêpe, ce récit plein d'humanité se savoure sans modération. « Le refuge respirait comme un être vivant. » écrit l'auteure.
C'est cette respiration qu'elle nous invite à entendre et à partager.
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