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Aristide Briand (1862-1932) a tout connu de la vie politique. Il dirige onze fois le gouvernement de la France, et à vingt-cinq reprises, il en est l'un des ministres, aux postes les plus divers : Instruction publique, Beaux-arts, Cultes, Justice, Intérieur, Affaires étrangères. Un art de gouverner qui fait de lui un orfèvre des majorités parlementaires.
C'est ainsi que, de tempérament libéral, il sépare les Églises et l'État en 1905, puis les réconcilie en 1921. Président du Conseil le plus durable du premier conflit mondial, il dirige le gouvernement de guerre pendant dix-huit mois, de Verdun à Salonique. Parce qu'il a fait la guerre, il choisit de « gagner la paix ». Au cours des années 1920, il incarne la réconciliation de l'Europe, en homme dont « la vérité guidait les pas ». Il donne vie à la première forme d'Union européenne. Robert Schuman et Jean Monnet sauront s'en souvenir, vingt ans plus tard.
Père de la laïcité moderne, chef de guerre, pacificateur de l'Europe naissante : trois clefs de compréhension du personnage, autant de questions auxquelles nos sociétés contemporaines sont aujourd'hui confrontées.
Une biographie captivante pour comprendre celui qui incarna le « Parlement de l'éloquence ».
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