"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Tandis que la cité d'Arelate panse ses plaies suite au terrible incendie qui a touché le quartier portuaire, Vitalis, grâce au sacrifice de son ami Tillius, est en route pour Lugdunum où il espère retrouver sa douce Carmilia. Dans l'ombre de la cité Arlésienne, les commanditaires de ces destructions peaufinent leur plan d'action, faisant place nette pour que rien ni personne n'interfère avec leur objectif. Quand à Hortensis, il n'a pas d'autre choix que de trouver une solution au conflit qui l'oppose à son ennemi intime Crassus.
L’aventure se poursuit, pour le plus grand bonheur des passionnés d’histoire et de bande dessinée : Carmilia, le tome 6 d’ ARELATE, marquant la fin du deuxième cycle, est parue. Laurent Sieurac est toujours le scénariste et dessinateur, en tandem avec Alain Genot, co-scénariste et conseiller historique. »
Ce dernier, archéologue au musée départemental Arles antique, rappelle, en préface, toute l’aventure de cette BD qui était un projet fou au départ car refusant d’utiliser les poncifs du genre en parlant des gens simples, du peuple : « Pas d’empereur, pas de légions, pas de sénateurs, pas de palais impérial. »
Évidemment, aucun éditeur ne leur fit confiance et c’est l’enthousiasme de très nombreux souscripteurs qui fait que, dix ans après, cette série sort son sixième tome, en partenariat avec l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives).
Plusieurs histoires se superposent toujours, basées sur des découvertes récentes comme ces anciens quais du Rhône mis à jour sur plusieurs niveaux, révélant des traces d’incendie, découverte aussitôt concrétisée dans l’histoire d’Arles (Arelate). En effet, la corporation des nautes, afin de construire des entrepôts plus grands avait besoin que les habitants dont la maison avait brûlée cèdent leur terrain.
Pendant ce temps, la troupe de gladiateurs marche vers Lugdunum où ils vont combattre dans l’arène. Vitalis est parmi eux, grâce à Tillius, car il rêve de retrouver Carmilia, son premier amour. Les auteurs nous gratifient alors d’une superbe double page sur fond de Lugdunum avec cette entrevue où Vitalis, plein d’espoir, rencontre Carmilia.
Les tons sépia sont toujours du meilleur effet et les visages sont rendus superbement avec des expressions qui font froid dans le dos comme lors de l’agression de Délia ou lorsque Crassus se rend dans les thermes au rendez-vous fixé par Hortensis.
Un carnet graphique ouvre l’édition spéciale tirée à quatre cents exemplaires et un dossier pédagogique complète, comme pour chaque tome, toutes les éditions. Julien Boislève, toichographologue, métier qui étudie les peintures murales et les stucs antiques, détaille les quatre styles pompéiens, photos à l’appui. Enfin, Philippe Melinand, archéologue à l’Inrap, relie le scénario d’ARELATE aux dernières découvertes archéologiques, illustrant son propos avec des photos et un plan.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !