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Alors que la quiétude règne sur la villa Médicis, un cadavre est découvert un matin dans l'une des fontaines des jardins. Ce drame bouleverse les artistes pensionnaires et le personnel, d'autant que la victime est le fils du directeur de ce lieu incontournable de l'art et de la culture. Dépêché sur place, le commissaire Castelli conclut rapidement à un homicide et ne tarde pas à découvrir que la victime entretenait des liens ambigus avec les résidents. Dans ce huis-clos où chacun est un suspect potentiel, un jeu psychologique s'instaure avec le tueur qui, traqué et menacé, se révèle retors et particulièrement manipulateur. Les tensions montent.
Le directeur ne peut se permettre de perturber le bon fonctionnement de l'institution et fait venir de Paris l'expert en art Yvan Sauvage qu'il charge de finaliser l'organisation d'une exposition dont le vernissage est imminent. Ce dernier retrouve à la villa Marion Evans, l'une de ses anciennes élèves, qui y effectue des recherches historiques. Un bras de fer s'engage alors avec le commissaire. Marion Evans se trouve en effet impliquée dans cette affaire bien au-delà de ce qu'elle-même imagine...
Valente Peyron, artiste en résidence à la villa Medicis à Rome, est retrouvé assassiné dans un bassin du parc de la demeure. Le commissaire Pietro Castelli est chargé de l'enquête. Il est intrigué par le comportement de nombreuses personnes qui gravitent autour de la villa, et notamment : Boris Peyron, directeur de la Villa et père du défunt ; Edouard Savary, le secrétaire général de la Villa ; Lucio Agostini, le chef jardinier ; Yvan Sauvage, expert en art et commissaire-priseur ; Marion Evans, historienne de l'art, maîtresse de Valente après avoir été celle de Sauvage ; et une bonne partie des pensionnaires. Plus il recueille de témoignages et plus les fils de l'enquête semblent s'emmêler.
J'ai apprécié la qualité de l'écriture de l'auteur et la façon dont il entretient l'intérêt du lecteur et le suspense avec de multiples rebondissements.
Le soucis vient de ce que ses personnages sont aussi peu crédibles que l'histoire est abracadabrantesque. Aucun des personnages, à part peut-être Boris Peyron et le commissaire, ne paraît naturel. L'addition de réminiscences de la dernière guerre mondiale, de jalousies et de folies artistiques ne suffit pas à produire une intrigue digne de ce nom.
C'est donc un livre que l'on lira sans déplaisir, mais en gardant de la distance et sans réellement croire à l'histoire qui nous est contée...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2020/12/29/arcanes-medicis-samuel-delage-abracadabrantesque/
Rome à la villa Médicis, les artistes qui y séjournent vont se laisser surprendre par une scène de crime dérangeante. Mais pour Yvan Sauvage et le commissaire Castelli, il semblerait que ce soit le début des emmerdes...
On retrouve avec plaisir Marion et Yvan dans une aventure dont ils ont le secret. Au cœur de l'intrigue, un meurtre, des méandres, du mystère. Le binôme est sur la sellette à l'intérieur d'un espace dédié à l'Art sous toutes ses formes.
L'univers et les descriptions sont fouillés et visuels. Il y a une véritable mise en scène, une ambiance attentive qui surgissent des pages. Après le lieu, ce sont les personnages qui interviennent, distribuant leurs cartes pour que le jeu commence. Il y a un côté très Agatha Christie qui est suranné, mais pas pour nous déplaire. Les personnalités sont complexes, énigmatiques.
On se déplace, on déambule de tableaux en tableaux avec curiosité, fascination et appréhension. Il y a toujours un attachement qui se crée avec notre duo, qui nous touche ici intimement et personnellement. L'affaire réveille des zones cachées dans l'enfance d'Yvan.
L'écriture est fluide, documentée, accessible. On se plaît à se perdre dans les souterrains, le suspens est éprouvant et de mise. On côtoie dans le même contexte l'art, l'histoire, l'architecture. L'effet est étourdissant, on vacille. Tout s'enroule et se déroule jusqu'à épuisement. Yvan et Marion entretiennent un rapport urgent, déraisonné, incontrôlable.
L'issue finale nous rattrape, mais ce n'est pas ce qui est le plus important.
C'est vraiment plutôt la synergie qui fonctionne et qui donne tout le sel du roman. Rythme, émotions, cadre, suspens donnent la patte de l'auteur pour des voyages aussi culturels que saisissant !
Marion, que je retrouve avec plaisir, est pensionnaire de la Villa Médicis à Rome. Malgré le plaisir qu’elle devrait y trouver, elle n‘est pas au mieux de sa forme « Elle avait pris pension dans un musée hanté, voilà ce qu’elle avait ressenti en posant ses affaires à la Villa Médicis. »
La quiétude des lieux est troublée par la découverte d’un cadavre dans une vasque emplie d’eau, celui de Valente Peyron, un résident et fils du directeur Boris Peyron. Il a été énuclée « Valente Peyron n’est plus qu’une pauvre face aux orbites vides. Deux trous purulents qu’affouilent les diptères et un corbeau aux ailes déployées. »
Le Commissaire Pietro Castelli, chargé de l’enquête se trouve face à des pensionnaires au profil plus ou moins barré.
Edouard Savary, secrétaire général, arrive tout gommeux, tout servile qu’il est pour poser, après, les condoléances d’usage, la question que faire avec l’exposition ? « Des mécènes ont donné leur accord pour… Je crains qu’on ne puisse annuler, je crains vraiment… Comment allons-nous faire face ? ». Peut-être pense t-il récupérer le dossier. Que nenni, le directeur de la vénérable institution demande à… Yvan Sauvage lui-même, expert en beaux arts et qui connait parfaitement Marion ; ils se retrouvent au fil des livres de Samuel Delage.
La Villa Médicis est fermée au public et les pensionnaires vont vivre un huis clos sous l’œil suspicieux du commissaire Castelli.
Survient l’assassinat du jardinier, énuclée lui-même qui met un peu plus de pression, de peur sur les résidents qui en arrivent à se soupçonner. L’ambiance est lourde, dure à supporter pour des artistes qui sont au-dessus des contingences matérielles en ce lieu magique.
Arcanes, mystères, secrets, retournements, suspicion, Samuel Delage, dans son style classique, sans aucun temps mort, m’a menée en bateau, jusqu’à un dénouement rendu visible qu’à quelques pages de la fin de ce thriller. Il a l’art de brouiller le pistes. Il a su maintenir le suspens, brouiller les pistes jusqu’à la fin.
J’aime ces polars qui misent plus sur l’ambiance, la psychologie des personnages que sur les litres de sang, qui me laissent le temps de m’installer.
Samuel Delage, merci de m’avoir permis de lire ce livre.
Marion et Yvan, j’aurai plaisir à vous retrouver très bientôt j’espère. Vous baignez dans des histoires où l’art et la beauté se confrontent aux meurtres et à la laideur.
ROME, de nos jours. Alors que la nuit règne sur la Villa MEDICIS, l'un des artistes qu'elle abrite, Valente PEYRON, surprend un cambrioleur dans son atelier. La confrontation vire à la bousculade et le voleur s'enfuit avec un objet si cher au coeur de l'artiste que celui-ci se lance à la poursuite de l'Arsène LUPIN. Alors que PEYRON est sur le point de récupérer son bien, un coup violent l'envoie se fracasser le crâne sur la vasque de pierre de la fontaine. Si son corps est vite découvert le lendemain, ses yeux, eux, ont disparu. L'affaire s'annonce épineuse pour le commissaire CASTELLI d'autant que personne ne semble prêt à coopérer. Et encore moins Yvan SAUVAGE, l'Expert en art, dont la présence n'est pas due qu'à sa volonté de réconquérir l'historienne de l'art Marion EVANS, résidente de la Villa; il cache manifestement un bien plus sombre dessein.
ARCANES MEDICIS va vous mettre les nerfs à rude épreuve. Pourtant, pas de tension extrême dans ce roman, pas de rebondissements étonnants. Non, ce qui va vous agacer, c'est ce sentiment de tourner en rond - tout comme CASTELLI - dans votre recherche du coupable. Non pas que le récit soit ennuyeux, bien au contraire, c'est juste que Samuel DELAGE ne nous donne pas le moindre os à ronger et prend un malin plaisir à nous faire tourner bourrique. "Mais c'est qui ce foutu coupable?" est la phrase qui a accompagné ma lecture jusqu'aux toutes dernières pages. Le suspense est intenable.
En effet, ARCANES MEDICIS c'est d'abord un huis clos étouffant dans un décor pourtant idyllique, celui de la Villa MEDICIS à ROME. Le coupable est forcément dans ces murs, mais qui, pourquoi et comment? Parmi tous ces artistes logés à la Villa, chacun est suspect, et d'abord à cause de cette aura de mystère qui entoure par définition ces hommes et ces femmes fantasques, originaux, créatifs incompris évoluant dans un monde à part. Si leur décalage est signe de leur talent pour les habitués de la Villa, pour le quidam comme pour CASTELLI, la différence est souvent signe de dangerosité...
Le cadre de ce polar, le milieu de l'art et particulièrement la Villa MEDICIS, est particulièrement original par rapport à mes lectures habituelles, et j'ai cru comprendre qu'il était une composante récurrente des ouvrages de Samuel DELAGE. Si je me suis parfois perdue dans les références culturelles (l'auteur sait de quoi il parle... mais pas moi!), cela fonctionne parfaitement car l'écriture nous transporte réellement au cour de la Villa MEDICIS; on a l'impression d'y être, on arpente les allées avec CASTELLI et les soutterains avec SAUVAGE.
Le duo que forment les personnages d'Yvan SAUVAGE et Marion EVANS (déjà présents dans les précédents romans de l'auteur) est très intéressant car tous deux sont loin d'être lisses et leur relation est complexe donc passionnante.
J'ai seulement une réserve; j'avoue avoir été un peu déçue du coupable en définitive; j'ai trouvé qu'il manquait de panache et ses motivations m'ont laissée quelque peu perplexe, mais ça c'est sûrement dû à mon esprit tordu de lectrices de thrillers et à tous les scénaris diaboliques que le talent de Samel DELAGE m'a forcé à échafauder.
Merci Samuel DELAGE pour ce voyage en ITALIE !
http://cousineslectures.canalblog.com/archives/2018/09/13/36694492.html
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