Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
On connaît le propos de Theodor Adorno (1903-1969) décrétant que la poésie n'était plus possible après Auschwitz. Certes, le philosophe a, dans la suite, affiné ce propos radical. Du génocide arménien au rwandais, la Shoah n'est d'ailleurs pas la seule horreur de ce XXe siècle. Alors, écrire malgré l'horreur ? De la poésie malgré l'horreur. Sur ce pari, Alain Dantinne a réuni textes de réflexion et poèmes qui sont comme autant d'invites à écrire quand la poésie devient acte de résistance. Contre la bêtise et l'horreur. Une façon de croire encore que l'on peut rendre ce monde plus habitable, malgré tous les post-totalitarismes, notamment ce que le regretté Vaclav Havel nomme « la rencontre historique de la dictature et de la société de consommation ». Alors ? Écrire. Non plus pour refaire le monde, mais pour éviter que celui-ci ne nous refasse...
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