"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Munich, 1946. Au milieu des ruines et en pleine occupation américaine. Une ville fantôme où les rares tramways sont pris d'assaut, où des cadavres s'entassent devant la gare, où les pharmacies n'ont plus de médicaments.
Robert et son ami Edel, un peintre invalide aux mains abîmées pendant la guerre, survivent dans un squat. Ils retrouvent par hasard un camarade qu'ils avaient perdu de vue, Hai, qui les entraîne dans une aventure abordée avec réticence : l'attaque d'une Jeep américaine et l'assassinat d'un officier...
Parallèlement se noue une tragédie, en huis-clos, entre les trois complices et deux filles, Olga et Katt, dont l'une est amoureuse de Robert mais fréquente un officier américain. Des personnages perdus, comme le pays auquel ils appartiennent. Avec, sous des dehors rudes, un fond d'humanité. L'ambiance est crépusculaire, la catastrophe a eu lieu et les hommes essaient de faire surface, tant bien que mal, car toujours en état de choc. Superbe roman d'après-guerre d'une étrange modernité, la Raison du plus fort est traduit pour la première fois en français.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !