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Elio Perlman se souvient de l'été de ses 17 ans, à la fin des années quatre-vingt. Comme tous les ans, ses parents accueillent dans leur maison sur la côte italienne un jeune universitaire censé assister le père d'Elio, éminent professeur de littérature. Cette année l'invité sera Oliver, dont le charme et l'intelligence sautent aux yeux de tous. Au fil des jours qui passent au bord de la piscine, sur le court de tennis et à table où l'on se laisse aller à des joutes verbales enflammées, Elio se sent de plus en plus attiré par Oliver, tout en séduisant Marzia, la voisine. L'adolescent et le jeune professeur de philosophie s'apprivoisent et se fuient tour à tour, puis la confusion cède la place au désir et à la passion. Quand l'été se termine, Oliver repart aux États-Unis, et le père d'Elio lui fait savoir qu'il est loin de désapprouver cette relation singulière...
Quinze ans plus tard, Elio rend visite à Oliver en Nouvelle-Angleterre. Il est nerveux à l'idée de rencontrer la femme et les enfants de ce dernier, mais les deux hommes comprennent finalement que la mémoire transforme tout, même l'histoire d'un premier grand amour. Quelques années plus tard, ils se rendent ensemble à la maison en Italie où ils se sont aimés et évoquent la mémoire du père d'Elio, décédé depuis.
Appelle-moi par ton nom est un roman d'amour singulier tout autant qu'une réflexion sur la mémoire et l'oubli. La langue à la fois précise et sensuelle d'André Aciman parvient à évoquer la tyrannie des corps - mais aussi la part de brutalité qui se niche dans tout éveil au sentiment amoureux - avec une élégance rare.
Ce roman, devenu culte dans le monde anglo-saxon à l'instar de Brokeback Mountain, est adapté au cinéma par Luca Guadagnino (sortie française le 28 février 2018). Call me by your name est donné comme l'un des favoris pour les oscars.
C'est plutôt l'histoire d'un premier amour, d'un amour d'été. De celui où tu sais que tu n'as que quelques semaines pour profiter de l'autre, et qu'ensuite chacun retournera chez soi. C'est aussi l'histoire d'un désir interdit, celui d'un très jeune homme pour un jeune homme, et de tout ce moment où tu te tournes autour, où tu testes à tâtons, tu fais évoluer la relation, comme ça du bout du doigt, est-ce-que je peux lui masser l'épaule ? lui dire qu'il me manque ? caresser son pied sous la table ?
J'ai adoré toute cette première partie du livre. Très introspective, on a toutes les pensées d'Elio, la force de son désir mêlée à sa timidité, à sa sensibilité... C'est très fort, très prenant.
J'ai moins accroché à la fin, mais l'ambiance de cette Italie en été est magnifique.
Un roman qui m'a énormément plu et dont j'en garde un très bon souvenir. Nous suivons l'histoire d'Elio et non d'Oliver. C'est justement ce point qui m'a plu dans ce roman : le couple principal ne l'est pas finalement.
C'est avant tout l'histoire de la découverte de soi-même, la découverte d'un jeune adolescent qui se cherche et qui se questionne sur ses sentiments envers la gente féminine mais également masculine. Elio est un personnage touchant et dont bon nombre d'adolescents peuvent se retrouver en lui et c'est l'une des raisons je pense, qui fait que " Appelle-moi par ton nom" est un livre si populaire.
Chaque été, les parents d'Élio, accueillent en résidence un universitaire dans leur demeure familiale. L'occasion pour celui-ci de travailler sur un projet, mais aussi d'affuter son réseau de contact auprès de la ribambelle de personnes qui gravite autour de la famille. Cette année, c'est Oliver, professeur à l'université de Columbia qui a été choisi.
Comme de coutume, Élio va prêter sa chambre à Oliver. Ce dont il ne se doutait pas, c'est qu'il aurait envie de la partager avec lui.
Elio, nous invite dans son intimité, et plus que ça, en ouvrant le livre on fait une immersion totale dans ses pensées. Des pensées tourbillonnantes et essentiellement tournées vers Oliver. Il nous raconte la façon dont il est envoûté par lui. Il nous raconte la passion amoureuse qui le dévore, la tension sexuelle qui l'anime et l'histoire clandestine qu'ils vont vivre.
Dans ce roman, il y a un peu de Bonjour Tristesse de la grande Françoise Sagan ! Il y a l'ambiance, l'été, la passion amoureuse dévorante et surtout le style ! L'auteur déroule son histoire, qui a la saveur d'une autofiction, tantôt avec pudeur, tantôt de façon plus crue, toujours avec justesse. Pas de larmes, pas de drames. Le texte n'en est pas moins bouleversant.
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