80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Sous prétexte de raconter une histoire de migration, comme il en a toujours existé et en existera toujours, Jacques Jouet nous parle de cirque, de vélo, de lapins abandonnés, de couches de vêtements, de l'enfance, de père absent mais omniprésent, de peur, de rêves, de chemin, de marché noir, de lions, de famille, de frontière, d'argent qui change de mains,. Bref : du monde. Celui qu'Annette et Gaston traversent de part en part, comme on traverse l'enfance, pour aller au cirque qui finalement en sera peut-être un, avec dans le rôle des adultes, des tordeurs de barres, des dompteurs de tigres, des joueurs de trombone, des cracheurs de feu,.. Jacques Jouet nous entraîne et nous apprend à marcher au rythme de ces milliards d'êtres humains qui (n')ont (pas) choisi et (ne) choisissent (pas), par amour, par désespoir, par fantasme, par misère, par peur, de quitter un pays pour un autre pays. Et s'ils ne seront jamais tout à fait du pays qui les accueillera plus ou moins bien, ce n'est pas grave : c'est quand même très beau.
Jacques Fournier
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