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Helmut est pêcheur, sur la mer du Nord.
Peut-être parce qu'il connaît ça, la violence, la brutalité, que ce soit celle des vagues ou celle des hommes.
Peut-être parce qu'il est habitué, à la mer capricieuse, au tempérament changeant. de l'eau. Des hommes.
Du père.
Du père qui était bûcheron.
Et brillant quand il voulait !
Et braillant quand il buvait.
De la tyrannie du père, à la tyrannie de la mer. Et s'il n'y avait qu'un pas ? Un bond, entre la côte et la coque du bateau.
Au milieu, une femme à la chevelure rousse. La douceur. La constance.
Ça le fascine, Helmut.
Elle qui s'offre, elle qui s'oublie. Ne se nomme pas. Non. Jusqu'à la fin, elle sera la femme rousse.
Ça le terrorise, Helmut.
Ça il ne connaît pas...
Ce livre m'a bouleversée. Bercée. Secouée aussi.
Des ruptures de rythme, à la manière d'une vague froide, pour te réveiller, surtout ne t'endors pas, pas encore, elle ne te fera pas de cadeau, la vie, si tu ne restes pas attentif.
Des phrases épurées, lavées de toutes les conneries emberlificotées, pour dire l'Homme.
La solitude de l'Homme.
Certains livres sont des cadeaux.
Des instants de grâce.
On voudrait simplement pouvoir dire merci à l'auteur.
Alors, Do Levy Dewind, merci !
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