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Jean-Louis Martinelli nous livre son journal de bord encadré par les regards de l'écrivain Laurent Gaudé et de l'acteur Jean-François Perrier. Le premier, à qui le metteur en scène avait commandé Les Sacrifiées (Actes Sud-Papiers, 2004), ouvre l'ouvrage, tandis que le second, en guise de postface, dresse un portrait de Jean-Louis Martinelli sur trente-cinq années.
A Erevan, il écoute et observe comment l'indépendance intellectuelle se fait de plus en plus rare, mais repart bouleversé par une mise en scène des Trois soeurs de Tchekhov. De Stockholm il nous fait part d'un entretien passionnant avec Lars Norén dont il met en scène Germania III. L'écrivain se confie alors sur son parcours, son amour de la poésie, qu'il a pourtant délaissé au profit de l'écriture théâtrale, ses choix. Plus tard, parti à Bobo Dioulasso, Jean-Louis Martinelli y met en scène Médée de Max Rouquette. L'ambiance générale y est difficile, souvent violente et cette atmosphère résonne pourtant étrangement avec le spectacle qu'il a choisi de mettre en scène. Au festival du film de Téhéran, c'est sur fond de manifestations éperdues qu'il rencontre Jafar Panahi, cinéaste et grande figure de l'opposition. Enfin, de son voyage au Caire il nous révèle son amitié avec Alaa El Aswany dont il a monté l'an passé l'adaptation de son roman Chicago (Actes Sud, 2007), où deux mondes se font face comme constamment dans ce journal.
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