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Le 5 juillet 2012 marquera le cinquantième anniversaire de l'Algérie indépendante, et le bilan de l'Algérie post coloniale est des plus désastreux.
Tous les espoirs étaient pourtant permis, à l'orée d'une nouvelle ère qui marquerait le règne de la liberté et de la dignité. Pourtant, l'organisation sociale qui allait naître reposera au contraire sur la restriction des libertés, l'asservissement de tout un peuple. Octobre 1988 allait marquer le début du divorce total entre la société et le régime politique, et déboucher sur une décennie de terreur et de sang.
Le peuple algérien est aujourd'hui partagé entre sa soif de liberté, son désir d'en finir avec une situation économique, sociale et politique qui l'étouffe, qui le réduit à la survie, et la peur d'une plongée dans l'inconnu. A l'heure où le printemps arabe conduit tous les peuples à marcher pour leur liberté, le peuple algérien demeure prisonnier de ses démons internes. En face, le régime politique paraît incapable de se réformer, continuant sa fuite en avant sans en mesurer les conséquences pour l'avenir du pays.
L'Algérie est aujourd'hui dans une impasse. Mais comment comprendre que ce pays, au potentiel colossal, auquel on prédisait un avenir radieux, en soit arrivé au bord du gouffre ? Pourquoi tous les appels au changement. lancés depuis le début du printemps arabe, sont-ils restés de simples voeux pieux ? Pourquoi les algériens ne parviennent-ils pas à trouver une solution à la crise multidimensionnelle que traverse leur pays depuis plus de 20 ans ? Enfin, quels sont les obstacles qui aujourd'hui se dressent devant un changement pacifique ? C'est à ces questions que cet essai, par une approche originale, tente d'apporter des réponses.
L'auteur pose un nouveau regard sur le mal développement de l'Algérie. Il explique la nature du lien étroit qui existe entre le régime politique, les institutions et la culture, les valeurs et normes sociales que partagent la majorité des algériens. Il ne se contente pas de faire endosser toute la responsabilité de la descente aux enfers de l'Algérie au régime politique, il met au contraire tous les algériens face à leur responsabilité.
Outre une analyse fine des ressorts de l'ordre social algérien, qu'il qualifie d'antidéveloppement, il propose un scénario de transition pacifique qui puisse éviter à l'Algérie une nouvelle ère de violence.
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