"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
12 juillet 1906 : la Cour de cassation proclame solennellement l'innocence du condamné de l'île du Diable. Mais les épreuves d'Alfred Dreyfus ne sont pas terminées. Le gouvernement Clemenceau refuse de reconnaître, dans la carrière de l'officier, les années perdues durant sa détention. Très amer, Dreyfus prend donc une retraite anticipée. Il est encore et toujours victime des agissements de l'extrême-droite antisémite : injures, lettres anonymes, harcèlements à domicile, menaces de mort et même un attentat au cours duquel il est blessé.
Citoyen désormais libre, il adhère à la Ligue des Droits de l'Homme et se passionne pour les questions politiques et syndicales. Il soutient publiquement des victimes d'injustices. Il fréquente le salon de la marquise républicaine Marie Arconati Visconti où il rencontre des parlementaires et des hommes de lettres. Des journaux, des archives de la police et de l'armée, une abondante correspondance permettent de reconstituer la période biographique (1906-1914) d'un Alfred Dreyfus qui surprendra le lecteur.
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