"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le jour de Noël 1992, Alexandre Ananoff, l'un des tous premiers promoteurs de l'astronautique en France, quittait ce monde dans une quasi indifférence, oublié de tous, ou presque. Convaincu de l'avenir de cette jeune science, appelée astronautique depuis la fin 1927, le jeune Alexandre Ananoff s'y consacre alors corps et âme. A une époque où le simple fait d'évoquer les « voyages interplanétaires » entraînait encore les moqueries. Il fut, bien avant les premiers passagers de vaisseaux spatiaux, un « astronaute » : l'un de ceux qui s'intéressent à la science des fusées et du voyage dans l'espace, l'astronautique. De la fin des années vingt au lancement du premier Spoutnik en 1957, il en fut surtout l'un des promoteurs majeurs. Hergé découvre l'oeuvre d'Ananoff alors qu'il va commencer la nouvelle aventure de Tintin en 1956 : « On a marché sur la lune ». Et il prend alors contact avec Ananoff qui acceptera de guider les premiers pas sur la lune du père de Tintin.
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