80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
On se lève un matin et on apprend, à la radio, qu'une mannequin de mode à peine sortie de l'adolescence vient de mourir subitement. Évidemment, on pense à Stéphane Eicher et, comme lui, on déplore de ne pas pouvoir petit-déjeuner en paix...
Et puis, malgré tout, on se sent touché(e) par cette nouvelle et on essaie d'en savoir un peu plus. On s'aperçoit alors que ce n'est pas si rare que ça dans le milieu du « glamour » et du « bonheur rayonnant ». Bien sûr qu'il y a des intérêts financiers colossaux dans le domaine du « luxe » où, paraît-il, la France excelle et où pas mal de milliardaires s'enrichissent chaque jour davantage... Mais de là à ce que ça puisse se finir en tragédie, on ne l'imaginait quand même pas...
En plus, beaucoup d'adolescents (des filles, dans la plupart des cas) s'identifient aux mannequins des couvertures de magazines et essaient de leur ressembler... Cela peut les conduire jusqu'à l'anorexie mentale (des milliers de cas par an), terrible maladie dont personne ne sort indemne. On met des années à se reconstruire et on peut en garder des séquelles à vie... voire en mourir.
Le but de ce roman est de se promener derrière le miroir des apparences et que chacun assume ses actes, en ne se réfugiant pas dans la « culpabilité collective ».
« Responsable, mais pas coupable » ou « the show must go on », ça suffit ! Il faut tout faire pour arrêter le massacre de la jeunesse et de la beauté au nom, bien sûr, du bon goût et du savoir-faire des grands créateurs !
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