"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le lecteur est invité à entrer dans une schizophrénie faisant basculer le personnage principal, M., dans une assimilation partielle mais déterminante avec Marcel Proust.Ce phénomène le conditionne dans sa relation avec deux femmes, du coup attirées dans la nébuleuse proustienne. Venue en droite ligne de cette fiction, Andrée fi nira par prendre au côté de M., se retirant dans la consomption physique, la place de l'aimée, Lucienne/Albertine. Osmose corruptrice entre rêve et réalité, dans un chevauchement des temps, des personnalités, voire des modes de narration. À la verticale des amours, heure où chantera le rossignol. Heure où s'inscriront les mots-fl ammes : Mane, Thecel, Phares...À des lustres de distance, ce livre n'est pas sans donner un écho crépusculaire au Peintre et son Modèle (Nouvelles Éditions Oswald, 1981) dont le préfacier Pierre Boudot écrivait : Tel est ce roman, immense par son sujet, écrit par Richardot dans un style halluciné d'où surgit, subtile et conquérante, évanescente et séductrice, l'androgyne silhouettebotticellienne.Déroutante habileté... adresse stylistique confondante...un texte important qui m'a fasciné. René REOUVEN.
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