"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dès que le coronavirus appelé aussi covid-19 s'est installé dans toute la planète, les journalistes un peu partout ont relu et fait lire ou relire La Peste. Camus avait pensé son roman sous l'Occupation. Il l'a publié en 1947. Soixante-quinze ans ont passé. Ce qu'on a interprété justement comme un roman antitotalitaire est devenu aussi un récit épidémique où il est question de contagion et d'immunité. Le lecteur d'aujourd'hui croit qu'il évoque l'événement contemporain. Alors que les sociétés ont changé, il retrouve les tergiversations et improvisations des autorités, les restrictions imposées et acceptées, le couvre-feu, la quarantaine, la pérennisation des mesures commandées par l'urgence, le poids des chiffres, le dévouement des soignants, les égoïsmes et les peurs, l'évolution des comportements, les effets inégalitaires sur la société, le jeu des médias, le retour longtemps attendu à une vie normale... L'auteur en appelle à la vigilance éthique et civique et à un travail de mémoire. Il dit aussi la nécessité de réformes car les pandémies ont des causes et peuvent revenir. La lutte contre les fléaux est à recommencer sans cesse.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !