Quelques années après le massacre des mille habitants de son village, y compris ses enfants, Mariela, formée par Médecins Sans Frontières, revient au Morazan, dans les montagnes du Salvador où elle a vécu le drame.
Elle est devenue une infirmière dévouée que seule la souffrance des jeunes guérilleros, agonisant dans leurs blessures sanglantes, peut transformer subitement en tueuse implacable crainte par les plus aguerris des soldats.
Son amour pour Santo, l'animateur aussi adulé que redouté de la subversive et clandestine Radio Venceremos, lui fera remplacer soudainement le kalachnikov par le micro.
Esteban, un padre belge subversif, défroqué par l'épiscopat local vendu à l'oligarchie, enregistre les propos de Mariela et ceux de Santo et les transcrit avec émotion et humour afin de raconter, grâce à des faits réels, la guerre civile du Salvador dont il fût un des importants protagonistes.
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