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Il est désormais acquis que l'islam recouvre une multitude de courants et d'interprétations qui interdisent tout amalgame. On sait peut-être moins que les sociétés musulmanes ont développé des formes alternatives de religion se voulant anticonformistes, sinon indifférentes aux dogmes.
Ancien berceau de la mystique islamique, l'Asie centrale a accueilli jusqu'au seuil du xxe siècle des individus ou des groupes marginaux et contestataires, appelés derviches, adeptes de cet autre islam. Certains mendiaient pour survivre, d'autres s'isolaient ou s'en prenaient violemment aux passants, d'autres encore s'adonnaient à des mortifications sévères ; nombreux furent les illuminés, hirsutes et porteurs d'objets symboliques. Cependant tous nourrissaient l'espoir d'un accès à Dieu qui passait par la rupture sociale. Si plusieurs auteurs, étrangers aux milieux interlopes, ont parlé de ces derniers, souvent d'un ton méfiant, les derviches eux-mêmes ont écrit sur leurs expériences à l'aide d'idiomes particuliers - formules laconiques, poésie brutale, argots.
À partir de sources en persan, en turc oriental et en russe, Alexandre Papas raconte l'histoire méconnue de ces marginaux de l'islam, de leur présence tolérée au xve siècle jusqu'à leur éradication au cours des temps modernes.
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