Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Préface de Patrick de la Rivière.
Dans certains de ses poèmes, Andréa de Balbi laisse planer un parfum d'ésotérisme latent - déjà, nous l'avons vu transparaître dans l'apparition de l'ombre, du « double » (doppelganger) de Casanova - comme son poème Mélusine (qui lui est si chère), l'évocation du « poète à l'étoile » (Arcane XVII), le visionnaire Gérard de Nerval, l'Alchimique cathédrale d'Amiens. Dans Le Désert et Ashérah, on y sent encore davantage - comme dans ses Rêves de Venise - les méandres des canaux de la pensée et des sentiments humains transcendés par l'image de la Présence. Le labyrinthe des états multiples de l'être (cf. René Guénon), des différents agrégats psychiques, passant par l'identification de l'ombre et du double (négatif) et cédant place à la seule réalité de la Présence ou la conscience permanente illuminée par le Soleil de Justice et de Vérité...
Mais, cessons-là notre bavardage et laissons la parole, le verbe inspiré au poète-initié...
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