Le top des BD de l'année, pour tous les goûts et tous les lecteurs, par SambaBD
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une vrai réussite.
Rochette a longtemps attendu avant d'être en mesure de partager avec nous son histoire personnelle et son attachament pour la montage et l'alpinisme.
Son dessin particulier rend bien hommage a l'univers de la montage. Quelques très belle case d'escalde et de passages vertigineux.
Un must absolu pour les amoureux de la montagne.
Génial, ce partage de Jean-Marc Rochette.
Le dessin, comme l'alpinisme...
On sent quelqu'un de réellement passionné, dont le caractère est bien marqué.
Le récit semble autobiographique, on sent une vie riche...
Et même si je n'ai jamais touché un piolet de ma vie, cette lecture m'en a donné l'envie.
La montagne reste cependant très exigeante, tout comme la mer, il faut avoir conscience des dangers pour mieux en apprécier les beautés et goûter la chance que nous avons de vivre dans un si beau pays.
Fin des années 60, Jean-Marc Rochette est un ado qui se cherche et qui va se trouver dans l’ascension des sommets alpins. On suit son parcours, ses aventures, ses accidents,…
Ce récit de vie est intéressant et malgré les longues ascensions dans les montagnes, on ne s’ennuie pas. C’est en effet plutôt dynamique et l’on suit avec intérêt les aventures du jeune garçon. J’ai beaucoup aimé les illustrations très heurtées, fidèles aux paysages montagneux, tout comme les couleurs. A découvrir.
Je lis très peu de BD, sauf s’il s’agit de l’adaptation d’un roman connu, tant je suis persuadé qu’il est intéressant d’avoir un regard différent sur une œuvre.
Rien de tel ici, « Ailefroide, altitude 3954 » est une autobiographie dans laquelle l’auteur évoque sa passion pour le dessin et pour la montagne.
Nous le découvrons au musée de Grenoble où sa mère soucieuse de sa santé le tira de sa contemplation d’une toile de Soutine, pour l’emmener sous une pluie battante faire une marche en montagne.
Rapidement, le jeune garçon ne se contente pas de ces sentiers balisés pour promeneurs du dimanche, il voit plus haut, beaucoup plus haut.
Sa première ascension, c’est avec son copain Sempé qu’il la fera, après avoir emprunté le matériel nécessaire, faute de moyen pour en faire l’acquisition.
Les deux jeunes garçons vont escalader d’abord des rochers proches de la ville, puis se former, grimper de plus en plus haut, prendre des risques, se régaler et devenir accro à ces montagnes.
Au fil des pages, Jean-Marc Rochette nous expose les risques pris par les alpinistes mais aussi le bonheur d’atteindre les sommets tant convoités. Il rend hommage à ceux qui ont laissé à jamais leurs noms sur les parois, en y perdant parfois la vie.
Lorsqu’il ne grimpe pas, le jeune garçon s’adonne à son autre passion, le dessin.
« Ailefroide, altitude 3954 » se lit comme un roman d’apprentissage. J’ai adoré cette BD, les dessins sont magnifiques, d’une grande précision et reflètent parfaitement les difficultés de ce sport extrême.
Ce livre, véritable ode à l’alpinisme est magnifique, j’ai adoré cette lecture.
Chronique précédemment publiée sur le blog www.sambabd.net
Je dois vous avouer non sans un certain sentiment de honte que je ne connais pas vraiment Rochette. Enfin, je ne suis pas familier avec son œuvre même si je fais bien la connexion entre ce patronyme minéral et le monde de la bande dessinée. Pourtant, cela ne m’a pas empêché de dévorer goulument les 296 pages de son roman (autobio)graphique Ailefroide altitude 3954 paru chez Casterman.
Cet exercice, l’autobiographie, en BD comme dans d’autres domaines artistiques, implique pour l’auteur d’être capable de se livrer un minimum afin d’engendrer avec le lecteur cette proximité qui le fera s’intéresser au déroulé des événements marquants (ou pas…) de sa vie. Rochette ne fait pas exception à cette règle et nous fait pénétrer au cœur de son enfance de pupille de la nation (son père médecin est mort en Algérie) élevé par une mère indépendante et exigeante. Il embraye ensuite sur son amitié avec le jeune Sempé (pas le dessinateur, juste un homonyme qui, pourtant, en contient un…) qui va l’initier aux plaisirs de la montagne.
Ces deux thèmes universels : les parents (absents ou trop présents, pesants…) et l’amitié d’enfance contribuent très clairement à ce que le lecteur puisse s’identifier à l’auteur. Cela permet ensuite à Rochette de nous entraîner vers le véritable sujet de son livre : la passion de la montagne.
Et quelle passion ! La BD regorge d’explications techniques, de descriptions de sommets et autres voies plus ou moins célèbres, d’anecdotes concernant d’héroïques alpinistes ou bien d’illustres précurseurs de cette discipline, et, bien sûr, de récits précis, étonnants et haletants d’ascensions réalisées par l’auteur lui-même. Le tout est magnifiquement illustré par un dessin aux traits hachurés et aux couleurs parfaitement travaillées. C’est d’autant plus remarquable que la montagne, surtout en haute altitude, quand elle n’est plus que minérale, n’est vraiment pas facile à dessiner.
On finit totalement captivé par l’histoire de la jeunesse de Rochette dont on se demande presque jusqu’au bout ce qui a pu le faire dévier de la trajectoire qu’il s’était tracée (devenir guide de montagne) pour devenir finalement (et heureusement pour nous !) dessinateur de bandes dessinées.
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