Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
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Dans le grand état indien de l’Uttar Pradesh, en 2004, les castes divisent les populations. Paysans, les parents d’Ajay vivent dans une grande pauvreté dans laquelle prend pied la violence. Autant de raisons pour sa mère, après la mort étrange de son mari, de vendre un enfant. Au gré d’errances, à force de volonté et de détermination, Ajay rencontre Sunny Wadia, riche héritier planant dans ses paradis de drogues et d’alcool, agrémentés par la présence d’une jeune journaliste, Nada. A Delhi, auprès de cet homme, le statut d’esclave serait presque acceptable. Sauf que la manière de vivre dans un milieu pollué par la corruption, entretenue par les richesses ne peut qu’engendrer les pires violences.
Par des allers et retours constants, Deepty Kapoor nous entraîne dans un road movie au cours duquel il est possible de s’égarer. Après une première partie où j’ai suivi Ajay avec attachement, le rythme s’est affaibli pendant de longues pages, installant un sentiment d’ennui. Celui-ci ne fut que temporaire car il est ensuite difficile de rester insensible à la fresque dressée d’un pays où le plus sobre côtoie et heurte sans cesse le plus sombre. Un roman surprenant par son intensité : les événements, les personnages symboles de dépravation, de perversion, de richesse, de pauvreté... acteurs de la grande violence qui s’en dégage. C’est ce dernier point qui pose un bémol à mon appréciation.
Véritable saga familiale, dans un univers vicié un « Dallas » (pour celles qui s’en souviennent) à l’indienne où s’opposent les puissants aux faibles paysans dans une Inde corrompue, où le béton aseptisé des villes balaie la poussière des villages. Tout commence par un drame, une grosse cylindrée conduite par un serviteur qui tue 5 personnes puis on remonte vers le début des années 2000 et peu à peu l’histoire se tisse et traverse la vie de nombreux personnages. Ajaï jeune homme pauvre d’un village de l’Uttar Pradesh, Sunny jeune homme riche et idéaliste, sa famille corrompue, le clan Wadia, Néda jolie journaliste, tous vont se retrouver unis par ce malheur. On nous annonce une trilogie, tant mieux, car en refermant ce livre toutes nos questions n’ont pas obtenu de réponse et on a hâte de découvrir la suite !
Un roman choral de Deepti Kapoor, écrivaine indienne : « Age of vice » où s’entrecroisent plusieurs destins.
Il ne reste plus qu’à lire cet ouvrage de cet auteur.
C'est d'abord l'histoire d'Ajay, petit garçon pauvre de l'Uttar Pradesh vendu par sa famille après la mort tragique de son père à une riche famille pour devenir esclave. Intelligent, il vapeu à peu gravir tous les échelons et devenir indispensable à son maitre, Sunny, jeune héritier d'un empire basé sur la corruption. Sunny cherche à s'opposer à son père qui a pourtant la main sur tous les rouages du pays. Contre l'avis de son père, Sunny va tomber amoureux de Neda, journaliste énergique et charismatique, pleine de contradiction, qui tente de survivre dans ce monde impitoyable.
J'ai trouvé le début de ce roman totalement envoûtant et les personnages très attachants. Je n'avais jamais lu l'Inde contemporaine racontée sans concession, entre population survivant dans une misère totale et monde du luxe, du vice et du superflu. J'ai cependant trouvé la deuxième partie un peu moins prenante et la dernière trop longue. Un bon roman néanmoins.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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