Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Une très longue histoire (764 pages) où nous faisons la connaissance d’Ajay (en 2004) âgé de vingt-deux ans au commencement du récit. Un garçon de « basse extraction », utilisé dès l’âge de huit ans (1991) comme monnaie d’échange, par de minables voyous de province (sous prétexte de payer une dette contractée par ses misérables parents …)
Devenu domestique dans une famille près des montagnes, Ajay va grandir en apprenant à se rendre indispensable. À l’adolescence, sa rencontre avec le riche et sombre Sunny Wadia (qu’il va littéralement vénérer) fils du puissant Bunty Wadia, va totalement transformer sa vie de pauvreté en un quotidien plutôt confortable, auquel il va s’accrocher avec force … Tout au long de ce parcours, Ajay tentera de ne pas perdre son âme au sein du clan Wadia, lui qui n’a finalement pas oublié l’existence de sa soeur et de sa mère …
Deepti Kapoor nous offre ici une aventure palpitante (en passant par l’Uttar Pradesh, Goa, Delhi et Mumbay …) où rien n’est jamais tout noir ou tout blanc … Un « page turner » dans lequel chacun sera – tour à tour – victime et bourreau … Peinture poignante d’une Inde où nombre d’individus – puissants et sans scrupules – sèment à tout va, peur et souffrance chez les plus démunis, en faisant régner la loi du plus fort et la corruption. Un roman très noir, passionnant et non moins glacial, dont l’intrigue ne peut que rendre le lecteur addict !
J’ai adoré !
Dans le grand état indien de l’Uttar Pradesh, en 2004, les castes divisent les populations. Paysans, les parents d’Ajay vivent dans une grande pauvreté dans laquelle prend pied la violence. Autant de raisons pour sa mère, après la mort étrange de son mari, de vendre un enfant. Au gré d’errances, à force de volonté et de détermination, Ajay rencontre Sunny Wadia, riche héritier planant dans ses paradis de drogues et d’alcool, agrémentés par la présence d’une jeune journaliste, Nada. A Delhi, auprès de cet homme, le statut d’esclave serait presque acceptable. Sauf que la manière de vivre dans un milieu pollué par la corruption, entretenue par les richesses ne peut qu’engendrer les pires violences.
Par des allers et retours constants, Deepty Kapoor nous entraîne dans un road movie au cours duquel il est possible de s’égarer. Après une première partie où j’ai suivi Ajay avec attachement, le rythme s’est affaibli pendant de longues pages, installant un sentiment d’ennui. Celui-ci ne fut que temporaire car il est ensuite difficile de rester insensible à la fresque dressée d’un pays où le plus sobre côtoie et heurte sans cesse le plus sombre. Un roman surprenant par son intensité : les événements, les personnages symboles de dépravation, de perversion, de richesse, de pauvreté... acteurs de la grande violence qui s’en dégage. C’est ce dernier point qui pose un bémol à mon appréciation.
Véritable saga familiale, dans un univers vicié un « Dallas » (pour celles qui s’en souviennent) à l’indienne où s’opposent les puissants aux faibles paysans dans une Inde corrompue, où le béton aseptisé des villes balaie la poussière des villages. Tout commence par un drame, une grosse cylindrée conduite par un serviteur qui tue 5 personnes puis on remonte vers le début des années 2000 et peu à peu l’histoire se tisse et traverse la vie de nombreux personnages. Ajaï jeune homme pauvre d’un village de l’Uttar Pradesh, Sunny jeune homme riche et idéaliste, sa famille corrompue, le clan Wadia, Néda jolie journaliste, tous vont se retrouver unis par ce malheur. On nous annonce une trilogie, tant mieux, car en refermant ce livre toutes nos questions n’ont pas obtenu de réponse et on a hâte de découvrir la suite !
Un roman choral de Deepti Kapoor, écrivaine indienne : « Age of vice » où s’entrecroisent plusieurs destins.
Il ne reste plus qu’à lire cet ouvrage de cet auteur.
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