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Un fantôme. Comment ressentir autrement cette lueur de lointain reproche dans le regard d'Adrienne Thomas, une Messine devenue célèbre dont les Messins n'ont jamais entendu parler ? Dans les années 30, son « Catherine soldat » avait été publié en quinze langues. Vous en avez lu beaucoup, des « romans de gare » brûlés par Hitler ? Le sien était un reportage qui toucha toute l'Europe. Elle dénonçait le nationalisme à tête de bois. Engagée en août 1914 comme aide-infirmière, elle racontait ce qu'elle avait vu dans une Gare de Metz devenue zone interdite. Jusqu'à sa mort à Vienne en 1980, au terme d'une vie remplie de risques et d'honneurs, elle resta marquée par son passé mosellan. Hélas, Metz n'a gardé qu'une imagerie d'Epinal de ces « Prussiens » de la première annexion. C'est de bonne guerre. Mais comment expliquer la froideur d'une ville habituellement si accueillante, envers une femme de cette envergure à qui l'on n'a même pas offert une plaque de rue ? Une seule réponse : Adrienne était allemande. L'idée qu'une Berlinoise puisse, pendant cinquante ans, clamer son amour pour un pays qui n'était pas le sien, cette idée fut longtemps insupportable. Adrienne Thomas est une orpheline de Metz. Il est temps de la reconnaître.
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