80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Et lorsque j'apprendrai que j'aurais pu dévoiler mes cartes
Que j'aurais pu d'un geste effacer le voile et paraître au grand jour
Que j'aurais dû sous la toile laisser percer quelques signes
Qu'il n'attendait que cela
Qu'il aurait peut-être été troublé, mais qu'alors, il aurait suffit de ne pas trembler
Il aurait suffi de se présenter : « Adam, j'ai besoin de te voir, j'ai besoin de ce temps avec toi, j'ai besoin de tes mots, de ton regard, j'en ai besoin pour ma sérénité. »
Lorsque j'apprendrai que j'aurais pu m'exposer ainsi et qu'il n'aurait sans doute pas ri, sans doute pas fui, comme je risque de regretter de ne pas l'avoir fait !
Tout tremble dans le texte d'Adam et Bérénice. Pièce immobile où trois êtres hallucinés vont passer leur existence à tenter de mettre des mots sur ce qui les construit et les détruit en même temps : la présence de l'autre.
En passant du trivial au sublime, de l'immobilité à la danse, en manipulant le vocabulaire et la syntaxe comme des armes ou des caresses, en confondant la violence des sentiments et la poésie de leur expression, Adam, Bérénice et Maxence jouent.
Vingt-trois scènes comme autant de variations, d'esquisses, d'une sonate, d'un tableau, mille fois recommencés et qui ne seront jamais finis.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année